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 L'étrange compagnie

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Warelys Torellian

Warelys Torellian


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MessageSujet: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeJeu 29 Jan - 4:38

- Jour 1, avant mid i-

Le temps s'était déjà adouci depuis le début de son voyage. Ce qui était normal puisque'il avançait vers des terres où forêts et lacs étaient plus présents. Partie depuis bientôt une semaine, Warelys en était rendu à observer la température faute d'autre passe temps. En fait, ce n'était pas les réflexions qui lui manquait vraiment. Comme il venait de terminer son apprentissage qu'écuyer, il allait bientôt devoir faire son choix quand à son avenir. S'il allait devenir un combattant de première ligne à la guerre du nord, un défenseur de la république, un garde du corps dans un royaume ou autre. Les travaux ne manquait pas vraiment dans l'armé, c'était une chose qu'il avait constaté: Peu importe l'époque, il semblait qu'il y ait toujours une forte demande en force militaire. Ça le déprimait.

Il ne savait même pas s'il désirait rester dans l'armé. Non pas qu'il n'était pas doué, malgré sa faiblesse au niveau de l'utilisation des armures il restait un utilisateur de l'épée et de l'arc très doué pour son "âge physique", mais il lui semblait que porter une épée était une drôle de façon d'apporter la paix...

Il avait même déjà reçu des avances pour un poste à la frontière Est du Royaume. Probablement comme émissaire chez les elfes. L'idée ne l'enchantait pas mais il pourrait revoir son père plus souvent même s'il ne savait pas non plus si c'était une bonne chose. Il n'avait pas une mauvaise relation avec son père, loin de là, mais il ne le voyait qu'une fois aux ans ou deux ans. À la longue, il était plus devenu un étranger et le rencontrer était plus devenu une tradition qu'un désire.

Son père était un elfe à la profession étrange. Il était commerçant chez les humains. Avec le temps il avait finit par leur ressembler: front ridé, regard fade et épuisé, épaules voutées par les différentes charges qu'il avait. On lui avait dit qu'il était devenu un homme égernique et friant de vie à la rencontre de sa mère mais, à sa mort, il était redevenu le triste petit individu qu'il était, mais en plus occupé. Leur rencontres avait toujours été lourdes et vides. Ils n'avait aucun points en commun exepté sa mère et ils devaient toujours se forcer pour essayer de trouver un sujet de discussion.

Dire qu'au moment où il devait faire le choix qui allait déterminer sa future vie, la seule personne avec qui il parlerait et à qui il pourrait se confier était son père. Décidément, il ne comprendrait jamais la providence.

Sortant de ses pensées, Warelys décida d'arrêter sa monture, pour manger un peu tout en se disant que la route jusqu'à Avar allait être longue....bien longue.

- Jour 1, midi -


Dernière édition par Warelys Torellian le Sam 7 Fév - 21:30, édité 1 fois
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Ezekiel Pensepoche

Ezekiel Pensepoche


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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeSam 7 Fév - 2:19

- Jour 1, midi -

Le temps était radieux. Le soleil, à son zénith, illuminait la campagne sauvage des royaumes humains à la frontière de ceux, plus verdoyants, des elfes. Une longue route peu fréquentée déchirait le paysage.

À deux pas de là, Ezekiel gisait à l'ombre d'un grand peuplier....
.....et pour pour tout dire, il s'ennuyait ferme.


Il en était à sa 4ième semaine sans mission, et cela l'agaçait. Que ce passait-il dans la petite cervelle du Boss? Il aurait au moins pu prévenir, officialiser son congé, lui faire une cérémonie de remerciement pour ses longues années de servitudes dans la dévotion la plus outrecuisante (celà se disait-il?), s'il désirait le virer!

...mais non.

Aucune nouvelle d'aucune sorte depuis un mois. Des vacances suffisamment longues pour que le plus paresseux des halfelins soit littéralement mort d'ennui.


-Dammar, vieil égoïste, si tu ne m'envoies pas IMMÉDIATEMENT un peu de distraction, je jure de dire a Hextor que c'est toi qui lui a chapardé son caleçon!

Sitôt la menace formulé, un jeune homme empestant l'introspection apparut dans un tournant de la route. Belle gueule, le jeunot portait tout l'attirail d'un chevalier fraîchement adoubé.

-C'est toujours ca, fit Ezekiel. Si je ne peux pas rire avec lui, au moins pourrai-je rire de lui.

-Hey, l'ami! T'as la truffe d'un nain qu'on rase!

- Jour 1, midi -
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Loick

Loick


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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeSam 7 Fév - 10:17

- Jour 1, avant midi -

Il était désespéré. En fait, il avait beau tiré et encore tirer sur cette fichue corde, cette stupide bourrique ne voulait pas bouger. Il tirait un peu sur la gauche, un peu sur la droite avant de donner quelques cous vers le haut puis vers le bas. En fait, il décrivait de grands moulinets avec la corde qui n'eurent pas vraiment l'effet escompté. Libérant toutes les forces qu'il lui restait, il tira et tira jusqu'à ce qu'il devienne écarlate.

"Mais tu va bouger oui ou... !"

Pour toute réponse, la mule poussa un hennissement de protestation et d'un violent mouvement de recul envoya le jeune garçon paître au sol. Ce dernier se releva péniblement et s'épousseta brièvement. Ce n'était pas sa première chute et sa toge souillée en de nombreux endroits pouvait le témoigner. Il se tourna alors vers l'animal. Celui-ci même qui maintenant broutait quelques fourrés, qui bordaient le chemin cahoteux. À ces pieds gisait la fameuse corde. Sachant qu'il s'agissait d'un combat perdu d'avance, Loïck porta son attention vers l'horizon. La route qu'il avait empruntée s'étendait au travers les collines et les plaines avant de devenir un point au loin. Gêné par le soleil, il plaça une main en visière contre son front et soupira. Visiblement, sa destination était encore loin. D'autant plus qu'il devait traîner cette bourrique. Bourrique qu'il dévisagea longuement avant de donner un coup de pied rageur à un pauvre petit caillou, qu'il envoya valser au loin. L'animal ni fit même pas attention. Le garçon semblait au bord du désespoir.

"Pourquoi! pourquoi diable ai-je eu l'idée brillante de défié ce vieux ratatiné, radin, défraichit de Mirandar... Et maintenant je me retrouve coincé avec cet animal idiot et cette corvée... Et le village qui se trouve à mille lieues d'ici... et le soleil...et cette chaleur... et..."

Le garçon interrompit son monologue, car sa charmante compagne de voyage, maintenant rassasié, s'installait confortablement pour un léger somme. Loïck leva les yeux vers le ciel.

"Rendu où j'en suis... Aussi bien me reposer aussi... Après tout, nous marchons depuis un bon moment déjà...''

Il accompagna ces paroles de gestes et entreprit de s'adosser à un arbre non loin de là. Assie dans l'herbe touffue, le jeune garçon huma l'air et profita de la fraîcheur que lui procurait son abri de fortune. La tête appuyée contre le tronc dur, il jeta un bref coup d'oeil vers la mule. Il aurait juré que celle-ci, affichant une étrange grimace, lui adressait un grand sourire. Il ferma les yeux...

***

Un étrange picotement tira le garçon de ses songes. Toujours sous le grand arbre, il s'était affalé dans l'herbe. Complètement déboussoler, il tenta de se débarrasser de la chose qui l'avait tiré de son sommeille, mais en vain, il parvint néanmoins à se redresser. Le temps d'un long baillement et de quelques étirements, Loïck leva les yeux vers le ciel. Le soleil était toujours bien haut et selon ses calculs il n'avait pas dormi bien longtemps. Il se releva, frotta son visage, bailla à nouveau puis se gratta le bas du dos avant de jeter un regard paresseux vers la mule... Loïck se figea, à l'endroit exact ou il y avait eu une mule, il n'y avait plus maintenant qu'une touffe d'herbe écrasée. Le jeune garçon se pinça à quelques reprises. Ce devait être un rêve ! Il n'avait pas le choix de rêver !! En fait, sa vie était devenue un véritable cauchemar...

"Non...''

Telles furent les paroles qu'il prononça en un murmure avant de se précipiter à l'endroit exact ou se trouvait l'animal. Il fit alors un demi-tour soudain vers la route. La mule avait visiblement décidé de continuer leur périple sans lui. À ce stade il se demandait qui devenait le boulet ! Chassant cette pensée de son esprit, Loïck fit la seule chose sensée qu'il pouvait faire en ce moment. En fait, il s'élança à toute vitesse à la poursuite de l'animal, manquant à quelques reprises de perdre pied et de s'affaler sur le sol. Ensuite? Il allait accoster le premier inconnu qu'il croiserait en leur demandant si il avait vu une mule passée par là. Ensuite? Il allait faire de cette bourrique son repas du soir... Justement, la fortune lui sourira enfin, en pleins milieux de la route, Loïck croisa ce qui lui semblait être un garde en patrouille. Il se rua vers ce dernier et, en tentant vaguement de reprendre son souffle, l'interpela.

"M'sieur!... Vous... Vous... avez pas croisé une mule par hasard ? !!'

- Jour 1, midi -
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Warelys Torellian

Warelys Torellian


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MessageSujet: Rencontre   L'étrange compagnie Icon_minitimeVen 13 Fév - 7:10

-Jour 1, midi -

«Hé l'ami, t'as la truffe d'un nain qu'on rase.»

Une suite de sons plus ou moins précis le sorti de sa rêverie. En regardant un peu partout il finit par repérer un petit individu non loin qui le regardait avec la mine d'une personne heureuse d'une récente découverte. L'inconnu était étendu au pied d'un arbre, couché sur le dos avec un long brin de foin lui sortant de la bouche. Intrigué par le personnage, Warelys décida de diriger sa monture vers lui afin de pouvoir engager la discussion.

Il allait lui lancer ses plus cordiales salutations quand son attention lui fut ravie par l'arrivé d'un autre individu. Légèrement plus grand que son précédent interlocuteur, un jeune homme au regard affolé, essoufflé par une course folle, au bord de la folie apparente lui demanda avec angoissement:

«M'sieur!... Vous... Vous... avez pas croisé une mule par hasard ? !!»

Une mule!? Mais qu'est-ce qu'un pré adulte faisait à courir après une mule sur une route habituellement déserte? Un drôle de sentiment envahit Warelys, comme l'impression que quelque chose d'important allait se passer. Après une rapide réflexion sur la mule il jeta un regard inquisiteur vers le semi-homme étendu au sol puis dit:

«Heu... non, je ne pense pas. Et vous?

- eeeeeh..... une mule? *air perturbé*.....non!»

Le jeune adulte sembla un instant surpris par l'halfelin qu'il n'avait probablement pas remarqué mais son étonnement laissa rapidement place à une déception visible. Il promena un peu son regard sur l'horison majoritairement constitués de plaines et fini par dire en un soupire:

«'Eh bien merci... je...Je ne vous dérrangerai pas plus longtemps»

Suite à quoi il fit mine de partir. Warelys surpris par cette mine déconfite s'apprêta à lui demander si tout allait bien et s'il pouvait l'aider mais il fut devancé par l'halfelin:

«Hé! ho! l'ami!....c'est vachement impoli de quémender une mule sans les présentations d'usage!

-(moment de silence)

[L]- Eh bien...je devais me rendre a... Mais avant sans vouloir êtr eimpolie, qui etes vous?

[E]-*sourire radieux*.... très heureux que vous le demandiez, très cher! ^^ Je suis Ezekiel Pensepoche, et je me cherchais justement 2 trouffi...... ehhhh..... 2 amis avec qui discuter. Very Happy

[W]- Et je suis Warelys Torellian, membre des forces de la république, peut-être puis-je vous aider? Et vous êtes...?

[E]- Torellian, vous dites? *examine le chevalier d'un peu plus près* Dîtes, c'est pas un nom d'hum...

[L]- *Ne porte pas vraiment attention... se retourne vers le garde*... Euh... je viens de la République de la lumière. Je devais d'ailleur apporter une cargaison à la frontiere d'avar, mais hmm...elle s'est enfuie et...*fait des cercles dans le sable avec son pied* En fait si je ne la rapporte pas je risque de sévères ennuis..

Je vois, et... savez-vous vers où elle s'est enfuie?

Non... j'immagine quel a suivie la route..*soupire*

[E]- .....*chuchote* (Dammar, t'aurais pu m'envoyer des gens moins empoté, quand même)

[W]*regarde Ézek* Vous vous y connaissez en mule vous?

[E]- j'ai une tête de mule, parfois.....ca compte?

[L]- *regard noir*

[W]- Je crains malheureusement que ce ne sera pas suffisant pour aider notre malheureux ami. *se gratte la tête, cherche visiblement une solution*

Il y eu un moment de silence pendant lequel le jeune homme en toge traça des cercles dans le sable avec son pied puis se tourna vers le gard et lui demanda timidament:

[L]- j'ai remaquer que vous portiez l'emblème de pélor... connaissez vous les fils?

[E]- Mais c'en est un, bêta!

[W]- Oui, bien sur.

[L]- *Regard illuminé* OH, alors vous connaisser sans doute ce vi... Honorable Mirandar, il ma imposé la corvé de distribuer des ''bibles'' aux villages environnant Avar, vous savez, au temple ! Mias hmm...malencontreusement, celles-ci sont en vadrouille quelque part... et si je revient eu temple ou a la citadelle les mains vides... Je ne donne pas cher de ma peau... *se frotte inconsiament le derriere...*

[W]- *cherche cherche cherche* Mirandar... ce ne serait pas un membre haut placé d'un monastère près de la frontière?

[L]- *regard évasif... * ''oui''

[E]- *relaisse tomber sa tête*..... dites moi quand vous bougerez, les bavards

[W]- Bon, je vois que la situation n'est pas lumiseuse et je n'ai malheureusement pas de solution alors voici ce que je propose. Je dois me rendre à Avar de toute façon et il semblerait que ce soit aussi votre cas, alors faisons route ensemble et peut-être retrouverons-nous votre animal en chemain? Qu'en pensez-vous?

[E]- ....et si la bête est partie dans l'autre direction, mon brave?

[L]*Second regard noir*

[E]- *sourir amusé* vous n'aimez pas le sens logique?

[W]- Malheureusement, il semblerait qu'elle puisse être partie dans n'importe quel direction alors puisqu'il faut en choisire une, aussi bien aller vers le point de rendez-vous, non? Et vous? Que faîtes vous ainsi étendu sur la place? Auriez-vous un rendez-vous à quelque part?

[E]- je......comment dire...... profitais de mes vacances -_-'»

Soudainement, le jeune homme coupa la discussion visiblement enchanter par la proposition de Warelys.

[L] « je propose que nous partions maintenant... cette mûle n,est pas bien rapide...

[E]- *murmure* (ce gamin a rudement besoin d'une lecon de politesse...... et de sang froid)»

L'halfelin regarda le jeune humain se tortiller sur place, visiblement de plus en plus empressé de partir, en mordillant son brin de foin avec agacement. Tout d'un coup, sans avertissement, il se leva d'un saut carpé et apostropha l'insolent avec un semblant d'autorité:

«Sachez, jeune homme, qu'une mule n'est pas rapide, surtout chargée, et que la bienséance a priorité sur votre stupide panique! je vous accompagne, ne serait-ce que pour parfaire votre éducation!

[L]- *interloqué* Je suis désolé... mais j'ai déja sufisament de problème comme ça !»

Regrettant déjà ses paroles dont il fut lui-même surpris d'être l'auteur, le jeune humain sembla chercher désespérément un grain d'herbe assez grand pour pouvoir se cacher.

[W] «Bon bon bon, reston calme, nous ne sommes jamais de trop sur un même chemain et la compagnie est toujours appréciée lors des voyages de ce genre. Alors monsieur, si vous êtres près, Avar est dans cette direction.

[E]- pas étonnant que vous ayez des problèmes, vu votre empressement!

[L]*lève le doogt pour répliquer, ouvre la bouche, mais ne dit rien*

[E]- Votre mule a-t-elle un nom, gamin?

[L]- *Hésite*...Bellinda

[E]- *chatonne une balade à l'allure très infantile, puis pointe l'ouest*....votre foutu mule est par là à moins de 2 lieux.

[L]- *regarde la direction indiquer, puis l'étranger et répete le manège a nouveau puis hausse un sourcil*

[W]- Hé, très impressionnant. Vous êtes prestigitateur?

[E]- Hé non, encore mieux: Barde, cher ami *redevient sympathique*<

[W]- Alors très bien. Si vous permettez *monte en selle* je vais aller chercher le sujet de tout se trouble et je vous rejoins, vous connaissez la route?

[E]- fort bien, même!

[W]- Très bien, alors je vous serais gré de bien vouloir veillez sur ce jeune homme pendant que je vais chercher la mule. Et vous*à Loick* n'oubliez pas de montrer le respec que vous devez à cet individu. Je vous laisse. Suite à quoi Warelys dirigea sa monture dans la direction pointé par le barde et parti d'un trop léger. S'était une drôle de rencontre qu'il venait de faire là se disait-il, et il n,avait encore rien vu.

-Jour 1, midi -
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Lucretia Silvertear

Lucretia Silvertear


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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeMer 18 Fév - 9:38

Jour 1 - Peu de temps après minuit...

Lucretia, maintenant décidée à partir pour Avar, se dirigea vers l'endroit où se trouvaient ses effets. Elle alla d'abord près de la paroi du fond et agenouillée devant celle-ci, prononça quelques mots dans la langue des druides en exécutant avec grâce les composantes gestuelles de son sort. Le vieux loup Erythnul, de son côté, était descendu de la falaise pour aller rejoindre la femme dont il protégeait le domaine. Elle toucha la paroi et celle-ci s'ouvrit en une large fente révélant un vieux coffre poussiéreux. Tant bien que mal et avec l'aide du vieux loup, la femme à la peau blême extirpa de sa cache le coffre de la famille Silvertear. Elle poussa un soupir et s'assit sur le coffre en allant chercher du regard son vieux corbeau.

- Faucheur? Tu irais me chercher la clef s'il te plait?

L'oiseau croisa le regard insistant de sa maîtresse et l'on aurait dit qu'il avait soupiré avant de s'envoler pour entrer par le toit dans le mausolée. Lucretia flattait le haut du crâne du loup en regardant la lune.

- Tient Erythnul… Tu ne hurles pas aujourd'hui?

Le loup n'eut pas de réponse, mais poussa un long soupir en restant couché au sol. Lucretia baissa le regard sur celui-ci. Il y avait une grande cicatrice qui traversait son visage maigre et son œil gauche, ouvert à jamais. Elle n'eut pas le temps de se questionner plus longtemps sur le comportement du loup, car le corbeau venait de se poser sur l'épaule de la femme, une grande clef noire dans le bec. Le remerciant elle se leva et entreprit d'ouvrir le coffre.

Le coffre était rempli d'or, de bijoux et de pierres précieuses en quantité assez grande pour faire rêver un noble. Elle, cependant, n'y voyait que la source de la mort de ses parents. Elle prit un grand sac en bandoulière noire qui était posé non loin et mit, dans une poche intérieure, trente pièces d'or, une pierre rouge et une pierre bleue (de préférence elle gardait les pierres noires et les bijoux). Elle referma le coffre et le verrouilla, puis, elle remit la clef dans le bec du corbeau. Elle entreprit alors de remettre le coffre dans la cavité, l'aide d'Erythnul étant de nouveau très précieuse.

- Merci beaucoup Erythnul. Quand je vais revenir, je vais te rapporter quelque chose.

Elle caressa doucement le visage du loup, affichant un tendre sourire. Le loup lécha un peu la main de Lucretia puis repartit pour reprendre son poste de garde en haut de la falaise. La druidesse ferma les yeux et avec un mouvement de la main, referma la paroi de la falaise en dissimulant de ce fait le coffre derrière 20 centimètres de roche brute. Sous le regard du faucheur, elle prit une sacoche de ceinture noire dans ses effets et elle la remplit d'un côté de composante pour sort et de l'autre de composante alchimique. Une fois cela fait, elle la mit à sa taille. Puis, dans les endroits prévus à cet effet dans la ceinture de la sacoche, elle inséra des fioles et des éprouvettes pour la plupart vides. Dans le sac qui contenait son or, elle ajouta un petit miroir, deux étuis à parchemin, une fiole d'encre bien fermée, un grand manteau noir, de petits fruits secs, de la viande enveloppée dans des foulards de soie (l’un rouge l’autre noir), un couteau de dépeçage et une grosse araignée dans la poche ou était l’or. Ce n'était tout de même pas la première fois qu'elle allait en ville… De plus, elle prit une faucille qu'elle accrocha à sa ceinture et mit la faux dans son dos à l'aide des fixations au niveau du dos et de la taille qu'elle avait faite dans son sac en bandoulière et sa sacoche de ceinture. Finalement, elle glissa une ombrelle dans son sac en laissant le manche dépasser et prit une petite cage noire ce qui provoqua systématiquement un croassement de désaccord de la part du corbeau.

- Ne t'inquiète pas… ce n'est pas pour maintenant seulement pour quand on sera à la ville.

Non satisfait, le corbeau vint se poser sur l'épaule de Lucretia et lui croassa à l'oreille. Elle attrapa le bec de l'oiseau d'un mouvement sec et posa sur le volatile un regard noir.

- Chut! Si tu ne fermes pas ton bec, je te mets dans la cage ici et maintenant et je ne te sors même pas pour manger, tu mangeras dans la cage.

Les choses étant maintenant claires, elle se mit en route, le corbeau sur son épaule restant soudainement muet et tranquille. Derrière elle, alors qu'elle s'éloignait, on entendit un loup hurler à la lune. Elle jeta un coup d'œil amusé derrière elle et dit, comme dans un murmure :

- Bien, voilà qui est plus normal…

Jour 1 - Matin

Lorsqu'elle arriva enfin à l'orée de la forêt, le jour commençait à se lever. Elle sortit son ombrelle, car elle préférait l'ombre à la lumière, et se mit à chercher le moyen le plus facile de rejoindre la ville. Les herbes hautes rendaient la ligne droite légèrement pénible à utiliser tandis que sur sa gauche un petit ruisseau faisait une percée à travers celles-ci. Elle entreprit donc de suivre le ruisseau et Faucheur s'envola pour la guider depuis le ciel.

Jour 1 - Midi

Après quatre heures à suivre le ruisseau et une autre heure passée à se faire un chemin avec quelques coups de faux et surtout en avançant à l'aveuglette, Lucretia émergea des fourrés voyant pour la première fois depuis bien longtemps un horizon vaste et presque infini. Elle était, cependant, allée beaucoup plus à gauche qu'elle ne le pensait et n'était de ce fait plus sûre d'arriver à Avar avant la nuit… Elle remit sa faux dans son dos et reprit son ombrelle. Dès qu’elle eut serré la faux, son estomac lui rappela qu’elle n’avait pas mangé depuis plus de dix heures. Elle décida de parcourir le bout de chemin qui lui manquait avant d'atteindre la route et de manger par la suite. Elle se plaça à l'ombre d'un chêne et prit des fruits dans son sac qu’elle mangea en poussant un soupir de soulagement.

- Je me rappelle maintenant pourquoi je ne vais pas souvent à la ville…

Le corbeau perché sur une branche croassa.

- Du calme, du calme, je ne t'ai pas oublié… Je sais que tu as faim…

Elle fouilla dans son sac et sortit le tissu noir. Elle en sortit un gros morceau de viande peu ragoûtante qu’elle sépara en trois. Puis, elle jeta une des trois parties par terre pas très loin devant elle. Le corbeau se jeta sur son festin. Après son repas et pendant que l’oiseau finissait le sien, Lucretia donna quelques chenilles à l'araignée qui les endormit avec sa morsure et les entreposa avec les pièces d’or. Lorsqu'elle se leva et s'apprêta à partir, elle remarqua quelque chose qu'elle trouva fort étrange : une mule transportant de nombreux objets se dirigeait vers elle, seule. Les humains avaient-ils appris à avoir une si grande foi en ces animaux qu'ils les laissaient maintenant faire seule le chemin entre les villes? Reprenant son ombrelle, elle se dirigea vers l'animal avec, sur les talons, le corbeau qui traînait un morceau de chair dans son bec…

- Bonjour petite mule vous arrivez de loin?

Son ton était un peu distant et rêveur, le manque de sommeil commençait à se faire sentir. Elle effleura le menton de la bête qui releva la tête pour regarder la femme.

- Tu parcours les routes seule? Il n'y a personne pour t'aider?

La mule secoua la tête et baissa le regard puis, elle jeta un coup d'œil derrière elle.

- Tu as laissé celui qui t'accompagnait derrière toi? Est-ce que c’est lui qui s'en vient?

Il y avait un homme à cheval qui arrivait par la route. Il lui sembla difficile pour Lucretia de croire qu'une mule ait pu semer un cavalier comme celui-ci.

Niveau visuel pour Warelys (car je suppose que c'est lui qui arrivera en premier vu le cheval…): Tu vois une mule avec devant elle une femme avec une ombrelle noire qui te regarde. Son visage est blême, ses lèvres sont noires tout comme la robe en piteux état qu'elle porte. Derrière elle, un gros corbeau mange quelque chose en te jetant des regards de temps à autre et au pied d'un arbre non loin se trouve un sac et une faux. Lucretia n'a pour l'instant que sa faucille, sa robe, sa sacoche de ceinture ses fioles et son ombrelle.

P.S. Désolé pour la longueur du texte, mais c'est un cas unique ou je devais expliquer le cheminement de mon personnage jusqu’à la route et son équipement. Pour les postes subséquents, j'essaierai de faire plus court.


Dernière édition par Lucretia Silvertear le Dim 15 Mar - 16:35, édité 2 fois
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Xenfir Sh'Artac

Xenfir Sh'Artac


Messages : 7
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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeJeu 19 Fév - 0:05

Jour 1- très tôt le matin, capital des chevaliers de la Lumières.

Dans une certaine milice
Il y des situations que bien des personnes ne sont pas prête à affronter et encore moins réaliser. C’est dans ce genre de situation que les commandants des divers chapitres des Fils faisaient appel à lui. Certes, il n’était pas dans l’obligation d’accepter ces missions, mais la dernière à lui être proposé l’arrangeait bien. Servir de coursier était certes une chose qu’il ne faisait pas souvent, mais il était dans les murs de cette ville depuis maintenant depuis deux semaines et déjà il était agacé par certains chevaliers et ne voulant pas faire remuer trop de chose, une mission à l’étranger pourrait lui faire du bien. C’était donc sans surprise qu’on retrouva Xenfir très tôt ce matin à l’écurie. Ce qui fût surprenant cependant fût que Xenfir au lieu de voir le palefrenier faire son travail, trouva un chevalier de rang quelque peu supérieur à ce qu’aurait eu Xenfir s’il avait été dans les Ordres.

-Messire Sh’Artac, je me doutais bien que je vous trouverais ici si tôt le jour de votre départ.
Et moi, si j’aurais sût que j’aurais reçu votre visite je serais partit plus tôt Sir Elrick, mais bon faut croire que je ne suis pas assez lève tôt pour pouvoir échapper une fois de plus à vos grandes réprimandes.
-Bon matin Sir Elrick, il me fait moi aussi plaisir de vous voir ce matin, Comment puis-je vous aider? Dit-il en ce dirigeant vers son destrier sans porter plus attention à son visiteur.
-Vous savais que cette missive que vous vous apprêter à livrer a la commanderie d’Avar est d’une certaine importance…
-Vous sous-entendez quoi par cette phrase, que je ne serais pas capable de faire cette promenade de santé et que vous préfériez voir un de vos hommes remplir cette mission?
-Si vous le dites…
-Justement je ne le dit pas, nous savons tous les deux que vous ne faites pas confiance et encore moins à mes capacités. Le hic, c’est que des personnes plus haut placés que vous me font confiance et que ces derniers savent que je pourrais réussir cette mission qui nous nous le cacherons pas est de loin une des plus simple que je vais faire depuis maintenant deux ans dans cette cité. À moins bien sure que vous voulez vous rattraper au près de vos supérieurs pour l’échec de la semaine passé?
-Voyons je ne sais pas de quoi vous parler, ma troupe était basée à la frontière sud. Dit l’homme un peu confus.
-Sir Elrick, je ne suis pas un jeune bleu que vous pouvez impressionnez par votre statut. Je sais très bien que la mission de reconnaissance que vous aviez hérité c’est couronné par un échec. Et, si je me souviens bien, on avait sortit mon nom en premier pour cette mission. Je me demande bien qui aurait fait en sorte de changer les affectations? Dit Xenfir en regardant Elrick de son regard caché par son gaze, mais qui pouvait bien sentir un regard dur envers cet homme sans réel honneur.

Elrick qui était habitué à ces intercalations avec Xenfir avait appris à ne pas pousser trop loin et il sentait bien que leur entretien étant terminer tourna les talons et parti.

Ce retrouvant seul avec son cheval, Xenfir si dit pour une énième fois que ce genre d’homme ne devrait pas avoir des postes comme ils en ont…
-Tu vois Alarion, il y a qu’avec toi que je m’attends dans cette ville. Allons on va faire un tour avant qu’il décide de revenir avec ordre de m’arrêter pour ne pas avoir respecter un officier.
À cette pensé, Xenfir sourit, car cela n’était pas la première fois qu’il avait des problèmes avec certains hommes de la chevalerie, mais ces talents étant reconnu par certain, il pouvait agir ainsi… Bien que souvant…
Chassant ces pensés de sa tête il entreprit de celer Alarion et de fixer ses bagages sur la celle. Alarion n’étant pas bardé, il pouvait facilement porter le packtage de Xenfir dans aucun problème.

C’est donc ainsi qu’il entreprit son voyage vers Avar.
Jour 2 le soir- (Je compte qu’il n’a pas d’embuche jusqu’au sud d’Arvar, je dirais a 1cm et demi sur la carte.)

Disposition :
Xenfir est pour le voyage disposer comme suit. Il a ne porte pas son heaume, il porte son épée et son cimeterre à sa ceinture. Son arc, son carquois et sa lance son ‘’fixés ‘’ à son cheval. Il a avec lui ration et équipement standard, avec une somme moyenne en or. Il part en aventure. Puisque son cheval fait le bruit pour lui, Xenfir voit pour le voyage par son cheval.


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Loick

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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeJeu 19 Fév - 0:14

Jour 1 - midi -

Pendant ce temps,

Les paroles de Warelys résonnait encore dans la tête du jeune homme:

''Très bien, alors je vous saurais gré de bien vouloir veiller sur ce jeune homme pendant que je vais chercher la mule. Et vous, n'oubliez pas de montrer le respect que vous devez à cet individu.''


Complètement démuni, Loick regarda le chevalier s'éloigner au loin. D'un trot léger, il disparut bien vite dans les fourrés le laissant seul avec Ezekiel. Ce dernier, une brindille dans la bouche, était toujours étendu sous l'arbre. Un grand sourire déchirait son visage à part entière. Loick détourna son attention vers celui-ci puis poussa un léger soupir. Il n'était pas du genre à défier l'autorité et visiblement un membre des forces armées représentait une certaine forme d'autorité. Il fixa à nouveau l'endroit ou Warelys avait disparu. Si sa mule se trouvait bel et bien par là, le chevalier serait bientôt de retour et ils pourraient se mettre en route, mais dans le cas contraire il allait devoir supporter la compagnie de ce voyageur de grand chemin. Un nouveau regard vers Ezekiel, Loick arqua un sourcil. Son regard devint même suspicieux. Et si toutefois ce plaisantin avait envoyé le chevalier sur une fausse piste ? Après tout, sa piètre performance et se chant douteux ne représentait pas beaucoup à ses yeux !

''...''


Il chassa rapidement cette pensée et un moment lunatique, reprit ses esprits. Il sentit alors un léger engourdissement au bras droit. Il y avait maintenant un bon moment qu'il avait quitté la forteresse des frères de la lumière et il avait parcouru une bonne distance depuis ce temps. Il faut également préciser que la mule n'avait pas accélérer sa progression. Depuis tout ce temps, il avait trainé ce lourd grimoire et c'est maintenant qu'il en prit conscience. Le livre en question était d'une bonne taille et il était surprenant de constater que Loick le trimballait sans effort. En fait, il était ci habituer de l'avoir en sa possession qu'il n'y prétait plus vraiment attention. Sa couverture était d'un cuir orangé et d'imposantes reliures en fer, rappelant le bronze, ornaient celui-ci. L'emblème de pélor, richement ouvragé trônait sur la façade du grimoire. Le jeune garçon y porta d'ailleurs une attention particulière. À vrai dire, il semblait avoir oublié tout le reste. Portant le livre a son autre bras, il regarda autour de lui et localisa un arbre à l'opposé de celui d'Ezekiel, tout juste de l'autre côté de la route. Loick s'y dirigea aussitôt et s'assit au sol. Il entreprit alors d'ouvrir l'imposant livre. Du point de vue d'Ezekiel, le jeune garçon venait de disparaître à moitié et seule une touffe de cheveux blond dépassait du livre. Le garçon ce lanca alors dans une recherche frénétique et les pages du livre se succédait l'une après l'autre à un rythme effarant. Seuls quelques rayons perçaient au travers le feuillage de l'arbre sous lequel Loick se trouvait. L'emblème de pélor reflétait ceux-ci en tous sens et ajoutait un aspect presque mythique au grimoire.

Hors jeu

Urg... visiblement j'ai mal lu et nous sommes supposé poursuivre la route, suposon que Warelys nous rejoint au même endroit? je trouve que sa fait une bonne situation Rp entre Ezek et moi pendant sa rencontre avec Lucretia... je suis désolé, mal lu -.-
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Ezekiel Pensepoche

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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeLun 23 Fév - 21:16

- Jour 1, midi -


<<<<< esprit d'Ezekiel >>>>>

---Hé bien hé bien hé bien.....intéressant, ces deux jeunes gens!
Le chevalier est un demi-elfe. Le gamin est nerveux, mais en creusant un peu.....
Un peu quoi?
Il y a un truc que j'aime bien, chez lui.

*fixe l'adolescent qui s'enfonce dans un grimoire poussièreux*

---Ciel, des études.... le pauvre!
N'empêche, il a du caractère.
Peut-être qu'en le poussant dans la bonne direction....
Il déboulera la colline?


L'halfelin se mit à siffler un air pesant. De longues notes, pourtant graves pour sortir de lèvres sifflantes, vinrent alourdir l'air et l'ambiance. Sans s'en apercevoir, le jeune scribe se mit à osciller.

Un instant plus tard, son livre tomba parterre.

Tentant de le reprendre, il l'échappa de nouveau. Une deuxième et une troisième tentative infructeuse lui mirent la puce à l'oreille: son livre lui glissait entre les doigts comme un savon humide. Il jeta un regard noir à Ezekiel, mais au moment où il ouvrait la bouche pour répondre au farceur, ce dernier le devanca, tout sourire :

- Je ne sais pas ce que tu veux, gamin. Je ne sais pas ce que tu recherches, je ne sais pas ce que tu vaux, je ne sais pas qui tu es. Moi c'est le plaisir que je recherche, et il m'apparaît plaisant de faire un bout de chemin avec toi, et le demi-elfe. Appelle ca l'instinct.
Aucune objection?


- jour 1, midi-
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Loick

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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeMar 24 Fév - 20:51

-Jour 1, midi-

Il eu un moment d'absence. Sa tête avait légèrement osciller vers l'avant et il eu tout juste le temps de se rétablir avant d'aller s'assommer contre le livre. Livre qui lui glissa délibérément des mains. Un peu étourdit, Loick plissa les yeux. Une étrange mélodie aux airs anormalement grave résonnait toujours autour de lui. Reprenant peu à peu ses esprits, il tenta de reprendre son grimoire. Après quelque tentative, tout devint subitement très clair. La mélodie s'estompa. Doucement, il leva la tête vers Ezeciel et lui décocha un regard mauvais. Écarlate, il ouvrit la bouche près à déverser sur le plaisantin un déluge d'insulte, mais ce fit aussitôt couper l'herbe sous le pied par ce dernier, qui tout sourire lui lança:

''Je ne sais pas ce que tu veux, gamin. Je ne sais pas ce que tu recherches, je ne sais pas ce que tu vaux, je ne sais pas qui tu es. Moi c'est le plaisir que je recherche, et il m'apparaît plaisant de faire un bout de chemin avec toi, et le demi-elfe. Appelle ca l'instinct.
Aucune objection?''


L'expression du garçon passa rapidement d'un état de colère à un état d'hébètement total. Loick fixa Ezekiel, et pour toute réponse ferma et ouvrit la bouche.Toujours assis sous l'arbre, il croisa les bras et regarda longuement l'halfelin. Il ne le dévisageais pas, mais une marque d'interrogation s'était clairement dessiné sur son visage. Il ne connaissait pas grand chose de cette race et à vrai dire il croyait qu'il s'agissait de personnages utilisée dans les contes pour enfants. Cependant, il avait déjà aperçut des elfes et des nains. C'est pourquoi il n'était pas surpris de la présence d'Ezekiel aujourd'hui. Tout ce qu'il savait de ses êtres c'était qu'ils aimaient profiter de la vie sous tous ses aspects possibles. Visiblement, celui qu'il avait devant lui ne faisait pas exception à cette règle. confortablement étendu dans l'herbe fraiche sous un grand arbre, un brin de d'herbe dans la bouche, il savourait la vie. Toujours pensif, Loick détourna son attention vers son grimoire, qui gisait maladroitement au sol, et prononça comme pour lui même:

''Le plaisir...''

Il revint vers Ezekiel et s'adressa réellement à ce dernier:

''Tu recherche le plaisir... C'est intéressant...''


Le garçon fixait l'halfelin directement dans les yeux. Les bras toujours croisé, mais son hostilité avait laissé place à un regard perplexe. En fait, Loick ne faisait pas totalement confiance en cette individu, malgré l' intérêt évident qu'il commençait à développer vers ce dernier. Bien qu''il soutenait le regard d'Ezekiel, une foule de questions se chamboulait dans sa tête.

-Jour 1, midi-
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Warelys Torellian

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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeMer 25 Fév - 4:03

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-

Warelys voyageait depuis déjà de nombreuses minutes au dos de sa monture. Selon ses estimations et les précisions du dénomé Pensepoche, la mule ne devait plus être très loin, il décida donc de jeter un regard scrutateur pour voir si celle-ci n'était pas dans les environs. Elle l'était et, comme il se dirigeait dans sa direction, il fut surpris de voir une jeune femme vêtue de vêtements noirs et délabrés se diriger elle aussi vers l'animal.

Warelys ralentissa inconsciemment afin de mieux observer le curieux manège. La femme était désormais aux côtés de la mule et lui flattait délicatement le visage et les oreilles. Il lui sembla même qu'elle lui parlait, mais le plus étrange était que la mule semblait lui répondre. Alors Warelys devint soudainement silencieux et contemplatif devant cette scène de mystère. Son cheval continua d'avancer tranquillement mais lui ne s'en rendait plus compte, absorbé par cette femme sombre pour laquelle il sentait déjà une certaine sympathie.

Un simple regard de ladite persone le sortit cependant de ses pensées. Il n'était plus bien loin d'elle et décida de débarquer de son cheval pour aller à sa rencontre à pied. Il aimait être au même niveau des gens avec qui il parlait, être surelvé le mettait mal à l'aise. Une fois au sol, il prit les rênes et se dirigea tranquillement vers l'inconnue qu'il salua bienvaillament d'un signe de main. Elle semblait fatiguée et faible. En regardant ses vêtements déchirés, il pensa qu'il s'agissait peut-être d'une personne d'une grande pauvreté. Une fois à porté de voix, il lui dit d'un ton calme:

- Bien le bonjour chère dame. Je me présente : Warelys Torellian. Je suis militaire de la république mais je suis présentement un simple civil. Serait-il indiscret de vous demander ce qu'une personne comme vous fait seule dans cet endroit éloignée de tout?

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-


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Lucretia Silvertear

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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeJeu 26 Fév - 3:01

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-

L’homme à cheval continua d’avancer en fixant Lucretia. La femme, l'ignorant presque, passait les doigts de sa main libre dans la crinière de la mule qui avait commencé à paître. Elle jeta un coup d’œil vers le corbeau derrière elle et leurs regards se croisèrent… Puis, la druidesse reporta son attention sur la mule. L’oiseau quant à lui engloutissait son dernier petit morceau de chair. Elle dit, comme dans un murmure pour elle-même :

- Si le faucheur n’est pas nerveux, il n’y a aucune raison de s’inquiéter…

L’homme arriva assez près d’elle et descendit de son cheval attirant de nouveau l’attention de la druidesse. Elle vit que l’homme étais armé et il semblait avoir à peu près le même âge qu’elle, voir un peu plus. Il était plutôt mignon et, malgré son arsenal, il ne semblait pas très dangereux.

- Bien le bonjour, chère dame. Je me présente : Warelys Torellian. Je suis militaire de la république, mais je suis présentement un simple civil. Serait-il indiscret de vous demander ce qu'une personne comme vous fait seule dans cet endroit éloigné de tout?

Quand l’homme l’interpella, le regard de Lucretia se plongea dans les yeux de Warelys… Des yeux bleus, assez clairs, et brillant d’une certaine innocence sans pour autant cacher une grande vivacité. Un regard semblable à celui de Sargon… Voyant que l’homme en question l’observait en attendant une réponse elle se sentit mal à l’aise et détourna les yeux pour les porter à sa robe. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas parlé à quelqu’un.

- Je… j’avais envie d’une nouvelle robe… Il y a… une ville… par là.

Son ton était incertain, comme vaporeux, et sa voix était douce, tel un murmure. Elle était à moitié plongée dans ses souvenirs et ressentait un grand malaise, comme si elle sentait que Warelys pouvait lire dans ses pensées. Elle s’était tournée légèrement vers la ville quand elle avait terminé sa phrase pour indiquer d’un signe de tête la position de la ville d’Avar. Puis, se rappelant la bête qui broutait à ses côtés, elle posa de nouveau son regard sur l’homme.

- Est-ce… votre mule?… Sir?

C’était tellement plus simple de parler à un animal…

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-


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MessageSujet: L'invitation   L'étrange compagnie Icon_minitimeJeu 26 Fév - 22:18

-Jour 1, midi, près d'un bosquet-

- Est-ce… votre mule?… Sir?

Sa voix semblait tendue, comme inquiète ou incertaine. Warelys sentait un certain malaise chez la femme et se demandait comment continuer la discussion tout en la rassurant. Son attention dériva sur la mule vers laquelle il s'approcha afin d'aller flatter l'encolure. Il dit d'une voix absente, comme s'il était seul:

-Non...elle appartient à un jeune homme que j'ai croisé sur la route. Il semblerait qu'il l'ait égarée..

Tout en continuant de caresser l'animal, une idée lui vint à l'esprit. La damme semblait seule et un rapide coup d'oeil ne lui avait laissé voir aucun moyen de défense sur elle, la quitter ainsi était probablement une mauvaise idée. Il se retourna vers l'inconnue et lui dit sur un ton qu'on aurait dit navré:

- Je ne sais pas si ces rumeurs sont fondées, mais d'où je viens on dit que les routes du Royaume ne sont pas sécuritaires. Je me dirige vers une grande ville dans la même direction qe vous, il pointa d'Avar, avec deux autres personnes dont le propriétaire de cette mule...

Puis, après une légère pause et une léger signe d'invitation de la main :

- Peut-être apprécieriez-vous un peu de compagnie pour voyager avec vous?

L'invitation était lancée.

-Jour1, midi, près d'un bosquet-


Dernière édition par Warelys Torellian le Mar 17 Mar - 20:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeLun 16 Mar - 23:43

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-

À la grande surprise de Lucretia, l’homme ne lui répondit pas tout de suite. Il se dirigea plutôt vers la mule et commença à caresser le cou de la bête qui avait relevé la tête à l’approche de ce dernier. Puis, il répondit sur un ton fort différent du précédent. En effet, le même homme qui l’avait abordé de façon très officielle auparavant lui répondait maintenant avec un ton plus incertain et rêveur. Elle l’observa et l’écouta, intriguée par cette nouvelle attitude. Lorsqu’il en vint à l’invitation, elle ne sut trop que dire. Elle remarqua alors un détail qui lui avait échappé jusque-là.

- Ses oreilles…

Les mots lui étaient venus spontanément aux lèvres… Elle n’avait que très rarement été en contact avec des elfes et n’avait jamais eu l’occasion de discuter avec un représentant de la race. Elle savait que ces êtres vivaient principalement dans une forêt et il serait sans doute assez intéressant d’en apprendre plus sur cette race. Elle jeta un deuxième coup d’œil derrière elle et remarqua que le corbeau s’était déplacé. L’oiseau était allé se percher plus loin sur une branche de l’arbre où elle avait diné plus tôt et se lissait les plumes. Hésitant entre s’embarquer dans une discussion et un voyage qui l’épuiserait davantage et aller chercher les quelques heures de sommeil dont elle avait besoin, elle finit par donner sa réponse avec un rictus.

- Pourquoi pas… Donnez-moi une seconde…

Elle se dirigea vers ses effets dont un élément particulier était responsable de sa réponse. Elle ferma les yeux et entoura de ses doigts le manche de sa faux. Aussitôt la fatigue se dissipa ou du moins fut mise de côté; elle se sentait de nouveau invincible. Warelys, toujours au côté de l’âne, fut surpris de voir tout cet attirail au pied de l’arbre. Il prit les rênes de la mule et convainc l'animal de le suivre tout en observant de temps à autre la femme qui revêtait son équipement. Finalement, Lucretia, les yeux ravivés d’une nouvelle énergie et fin prêts à partir, alla rejoindre Warelys au côté de l’âne. La cage du corbeau désormais dans son sac, elle avait d’une main son ombrelle et de l’autre sa faux noire et brillante.

- J’ai cru remarquer que vous aviez les oreilles pointues, vous êtes elfe?

Son ton était plus sobre et direct. Elle n’avait jeté qu’un bref coup d’œil sur Warelys, mais ce dernier put tout de même remarquer que ses yeux brillaient désormais d’un éclat étrange n’ayant rien à voir avec celui d’avant.

Niveau visuel : Lucretia porte maintenant tout son attirail. Un grand sac noir pend sur son côté droit, une sacoche de ceinture noire et plusieurs flacons sont sur l’avant de sa taille et sur sa gauche pend une faucille. Elle tient une faux dans sa main droite et une ombrelle dans la gauche. La robe est la même.

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-
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MessageSujet: la femme en noir   L'étrange compagnie Icon_minitimeMar 31 Mar - 15:47

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-

Quelque chose avait changé. Quelque chose avait changé et Warelys le remarqua. Quelque chose avait changé et il n'aimait pas ça.

Son ton, sa posture, l'impression qu'elle dégageait, son regard...même si c'était visiblement le même individu, Warelys avait l'étrange, et puissante, impression qu'une partie de sa nouvelle rencontre n'était plus la même et ce changement lui déplaisait. Il sentait que la cause n'était pas naturel et il n'avait confiance au résultat. Très lentement, de façon presque imperceptible, se regard se concentra, son esprit s'activa.

Un autre point qui le déplaisait, quoi que navrait aurait été un mot plus représentatif, était la question de son interlocutrice. Sa bâtardise avait toujours été un sujet qu'il préférait éviter et la question ne lui laissait guère d'échappatoire. Il soupira légèrement et son attention sembla reconverger vers la mule qui le regardait désormais avait curiosité.

- Vous avez un regard fort observateur mademoiselle... mais non, je ne suis pas un elfe. En fait, pas entièrement. Je suis ce que les gens on l'habitude de nommer un batârd... un demi-elfe si vous préférez.

Warelys prit une pose, l'esprit plongé dans les méandres de ses origines. Il regarda sa monture et le soleil qui continuait de descendre et se dit que ses compagnons devaient encore l'attendre et qu'il serait temps de les rejoindre. La femme de son côté le regardait sans mot dire. En fait, il était difficile de savoir si elle l'observait ou non, car elle tenait son ombrelle si basse qu’on aurait pu se demander si elle pouvait voir quoi que ce soit. Il se retourna vers elle et lui dit :

- La route jusqu'à notre prochain arrêt est encore longue et je crains de faire attendre mes compagnons si je tarde à les rejoindre. Que diriez-vous si nous continuions cette discussion tout en voyageant?

Pour toute réponse, la femme se contenta d’avancer sur la route dans la direction d’où venait la mule et le cavalier. Après quelque pas, elle s’arrêta et, sans se retourner, dit à Warelys toujours en attente d’une réponse:

- C’est bien par là non? Alors, allons-y…

- Oui.

Un croassement se fit entendre et un corbeau passa devant les yeux de Warelys, puis au-dessus de la femme. Warelys fut surpris par cet éclaire noir qui le tira de ses réflexions et, voyant que celle-ci semblait être prête à faire le voyage à pied, se demanda si lui offrir sa monture était une bonne idée. D'un côté, la demoiselle semblait épuisée il y avait un instant donc un tel voyage aurait été très exigeant mais depuis l'évènement, il hésitait. Et puis bah, il devait s'en faire pour rien, aussi décida-t-il de lui proposer.

- Chère dame, je me permets de vous proposer cette monture. La route risque d'être longue, elle en sera peut-être moins pénible si vous l'accepter

- Si nous sommes pour discuter en voyageant, ne serait-il pas préférable d’être tout deux au même niveau?

- Vous avez probablement raison en effet.

Et sans en dire plus, ils se mirent en route. Warelys donna un peu d'affection à la mule pour lui indiquer qu'elle devait les suivre, ce qu'elle fit sans opposition, et d'un simple regard son cheval le suivit comme un ami l'aurait fait. Quelques minutes se passèrent sans qu'autres mots furent prononcés. Warelys était toujours prudent face au changement qu'il ne comprenait pas et semblait être perdu dans ses pensées. Les seuls signes d'attentions qu'il donnait était ses regards à la mule et à la demoiselle. Ils marchaient depuis quelques minutes déjà quand celle-ci rompit soudainement le silence. Elle, elle semblait marcher avec cette liberté d'esprit qu'offre l'asbsence de remords ou l'assurance. Soudainement, le silence fut rompus par une simple question de la jeune femme.

- De père ou de mère?

La question frappa Warelys qui ne s'y attendait pas, mais il comprit néanmoins immédiatement le sens de celle-ci et sans savoir pourquoi il décida d'y répondre.

- Père... Il est tombé amoureux de ma mère alors qu'il était ambassadeur à la sainte république... Et vous, votre nom?

-----------------------------------

Quelques minutes plus tard, Loick et Ezekiel étaient visiblent.

-Jour 1, après midi, près d'un bosquet-
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MessageSujet: L'auberge de la botte de cuir   L'étrange compagnie Icon_minitimeLun 29 Mar - 7:05

-Jour 1, fin d'après-midi, Auberge de la botte de cuir, Avar-


Warelys s'assis sur une chaise et regarda le décor. Rien n'avait changé depuis sa dernière visite qui remontait à longtemps. Combien de temps précisément? un an? deux? très longtemps même s'il était incapable de dire trop.

Il jeta un second coup d'oeil à la pièce. Non, il n'y était pas. Son père n'était pas encore arrivé à l'auberge de la botte de cuir, lieu tranquille dans le nord d'Avar qu'ils avaient utilisé souvent comme point de rendez-vous. Il n'était pas encore en retard mais n'allait sûrement pas tarder à l'être comme il avait l'habitude. Warelys esseya de prévoire mentalement comment allait se passer sa rencontre, ce qu'ils allaient pouvoir se dire mais le sujet le déprima. Sans qu'il ne s'en rende compte, ses pensées dérivèrent aux personnes qu'il avait rencontré durant son voyage.

Le chemin fait avec eux avait été court. Une fois que la demoiselle et lui eurent rejoint le reste de la troupe et que des présentations très primaires eurent été faites, ils s'étaient remis en marche vers la ville. Le jeune humain n'avait cessé de surveiller son animal et pourtant celui-ci avait une fois de plus parvenu à retarder le groupe. C'était l'humaine qui avait su rétablir la situation. Cette humaine l'intriguait beaucoup, elle ne semblait pas venir d'où que ce soit de particulier et avait un don pour la communication avec les animaux. C'est comme si elle savait exactement ce qu'ils ressentaient et qu'elle pouvait leur parler. L'ironie de la situation est qu'elle ne semblait avoir aucun don pour la communication entre humanoïdes. D'où venait-elle, qui était-elle et pourquoi se était-il si curieux de le savoir... il n'aurait pu le dire.

Peu importait à vrai dire, le groupe s'était séparé une fois l'enceinte extérieure, dernier bastion de l'autorité du Royaume avant d'entrer dans Avar, fut passée. Il avait été tenté de suivre la dame en noir mais il n'avait pu s'y résigné. Il n'avait aucune raison de le faire. À l'inverse, il sentait que le jeune humain aurait peut-être eu besoin de son aide avec sa bête récalcitrante mais l'halfelin l'avait suivi et Warelys avait préféré fuir l'humour sarcastique et piquante du petit individu. Il ne restait plus qu'à espérer que Pélor veille sur l'humain.

Pendant qu'il pensait à tous cela, le soleil avait commencé sa descente rougissant pour encore quelque instants avant que la nuit ne le présente les murs de bois de l'auberge. Voyant cela, le demi-elfe se dit qu'il était temps de manger. Tant pis pour son père qui n'était pas encore arrivé. Il allait se lever quand une main se posa sur son épaule.

Il soupira. Non, il était arrivé.


-Jour 1, soir, Auberge de la botte de cuir, Avar-
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MessageSujet: Re: L'étrange compagnie   L'étrange compagnie Icon_minitimeMar 30 Mar - 5:11

-Jour 1, soir, Auberge de la botte de cuir, Avar-

- Désolé du retard.

- Ça va, ça va.

- Ton voyage c'est bien passé?

- Très bien, la route fut clémente, et la tienne?

- Je ne sais plus trop, j'ai l'impression qu'elle fut plutôt mauvaise.

Warelys regarda l'homme qui venait de s'assoir devant lui. De sa grâce elfique, son père semblait avoir tout perdu. Il y avait certes quelques mouvements ronds et agiles mais en le voyant s'échoir sur le siège au devant de lui, il se dit que le contacte prolongé avec les humains n'avait pas seulement moulé son esprit. Korel Torellian descendait d'une noble famille du Teramnelion qui avait perdu ses honneurs à la suite d'une grande tragédie et afin de les retrouver la famille s'était lancé dans le commerce extérieur. Les débuts avaient étés difficiles mais connaissances des Teramneliens étaient de plus en plus recherchées et demandé avec le retour de l'intérêt pour la magie dans les métropoles. Mais le père de Warelys ne travaillait pas pour l'argent, il le faisait pour oublier, et c'était visible. On voyait en lui une fatigue non commune des elfes qui lui prenait sa jeunesse, son insouciance et sa vigueur. Il devait parraître 10 années humains plus âgé de ce qu'il était raiment. C'était désolant.

- Tu as faim? Je crois qu'il est déjà un peu tard pour souper. Je vais aller commender.

- Ce n'est pas la peine Warelys, j'ai déjà demander deux repas pour notre table en entrant.

- Je vois.

- ...

- ...

- C'était ta dernière année de service je crois?

- Oui.

- Tu as une idée de ce que tu vas faire après?

- Je n'ai pas l'envie d'en parler vraiment.

- Tu n'as encore rien de prévu je suppose?

- Mais oui.

- Warelys!

- Non, d'accord, je n'ai aucune idée de ce que je ferai durant les prochaines années.

- Et tu as tord, il faut toujours prévoir sa vie si on veut aller à quelque part.

- Et c'est toi qui me dit ça?

- Je suis très organisé.

- Tu sais bien de quoi je veux parler.

- ...

Son père n'avait plus aucun but dans sa vie autre que travailler jusqu'à ce qu'il parvienne à oublier depuis la mort de sa mère et Warelys le savait. Il savait aussi que son père n'y arriverait jamais puisqu'il attachait à se souvenir plus d'importance qu'à sa popre vie. Bref, il se maudissait lui-même au malheur et même s'il était organisé dans son métier, la vie de Korel ne faisait aucun sens.

(silence)

- Je pensais peut-être aller dans l'ouest.

- Pour quoi faire? Tu sais bien qu'il n'y a que la guerre et le désespoir dans cette région.

- Justement, ils ont peut-être besoin de mon aide là-bas et si j'y vais, peut-être que j'y trouverai des réponses.

- Je ne te comprends pas Warelys. Je ne vois pas comment tu peux espérer trouver des réponses où il n'y a que la misère. Tu devrais plus profiter de tes jeunes années pour faire toutes les folies qui peuvent te tenter que d'aller dans le coin le plus noir du Royaume. C'est ce qu'ils font les gens à ton âge. Ho, désolé..

- Ça va, coupa Warelys. Il savait que son père ne faisait pas exprès, mais le fait qu'il le traite la moitié du temps comme un elf et l'autre comme un humain l'énervait. Mais il avait raison de s'excuser, personne n'avait son âge.

- Tout de même, je crois que tu devrais reconsidérer ton idée, repris Korel. Je sais que tu aimerais faire quelque chose de bien ou un truc dans le genre avec ta vie mais tu n'est pas obligé d'aller vivre un tel calvaire, il y a moyen d'être bon tout en s'amusant et en restant avec ses pairs.

- Peut-être, je ne sais pas, fit warelys visiblement agacé. Je crois que je vais aller dormir.

- Mais tu n'as presque pas mangé.

- Toi non plus.

Il en avait assez d'entendre un homme qui avait fait de sa vie un deuil lui dire de rechercher le bonheur. Il n'avait rien en commun avec son père et il le savait. Korel ne pouvait même pas comprendre pourquoi lui, Warelys, pouvait vénérer Pélor et vouloir aider les humains. Il entra dans un mince corridor, poussa la porte de sa chambre où il avait déjà entassé ses effets et se laissa tomber sur le lit pour essayer de trouver le someil en les vagues de malaises qui lui raistait.

- Jour 1, nuit, Auberge de la botte de cuir, Avar -
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