Le livre d'Elwen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le livre d'Elwen


 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Personnages

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Mr.Side
Admin.
Admin.
Mr.Side


Messages : 153
Date d'inscription : 15/12/2007
Age : 33

Personnages Empty
MessageSujet: Personnages   Personnages Icon_minitimeDim 16 Déc - 3:57

Ici se trouve la liste de tous les personnages créés par les différents membres du forum. Avant d'être postée ici, la fiche de tout personnage doit avoir été évaluée dans la section "création de personnages" et être acceptée. Très important. Ne postez pas vos personnages ici avant que ceux-ci aient été acceptés.

Les personnages ici présents peuvent être, ou non, impliqués dans une quête ou histoire écrite dans le Livre. Il n'y a pas d'obligations de ce côté. Par contre, si pour une quelconque raison la fiche d'un personnage doit être modifiée (nouvelle aquisition, nouvelle histoire, détails du passé révélés) celle-ci devra l'être ici. Autrement dit, si quelque chose change chez/sur votre perso, vous devez l'ajouter dans cette section.

Merci.
Revenir en haut Aller en bas
https://lelivredelwen.forumsactifs.com
Loick

Loick


Messages : 21
Date d'inscription : 29/12/2008

Personnages Empty
MessageSujet: Re: Personnages   Personnages Icon_minitimeSam 3 Jan - 16:14

Nom : Drakenheart
Prénom : Loick

Description physique :
Loick est un humain de taille moyenne, en fait, c’est un jeune adolescent dans la fleur de l’âge. Tout juste âgé de 16 ans, ce jeune blondinet pas très musclé et plutôt pâle en apparence possède tout de même certains traits physiques propres a ceux d’un adulte. Un menton bien délimité, les joues légèrement creusées par le passage des années, un front fort de caractère sont autant des traits oubliés par l’enfance. En revanche, son visage légèrement arrondit par endroits, son nez fin et ses oreilles élargies rappellent les traits d’un jeune garçon. Le tout se voulant surmonté d’une tignasse blonde continuellement en bataille ce qui n’est pas s’en le rajeunir d’une année ou deux. Pour rajouter à son malheur, les quelques poils qu’il a au menton demeurent invisibles et ceux-ci semblent bien décider à le rester. En revanche, son regard, renforcé par des sourcils blonds légèrement arqués, se veut tout sauf junévile ce qui permet vraiment de déceler son âge véritable. La plupart du temps affublé d’une toge d’apprenti cintré à la taille et d’un pantalon de lin assorti à celle-ci. Il ne possède aucun signe distinctif apparent. À l’exception d’une dague, qu’il porte à la ceinture, et d’un énorme bouquin qu’il trimballe un peu partout. Ce jeune adulte passe inaperçu la plupart du temps.

Description psychologique :
Dès qu’il eu atteint l’âge de raison, Loick apprit qu’il était orphelin. Ainsi, il n’eut jamais de parents, de frère ou de soeur et ne connut jamais l’amour que pouvait apporter une famille. Passant de tuteur en tuteur depuis son septième anniversaire, il apprit à se débrouiller seul. Il se veut donc solitaire de nature. Riche d’un savoir académique transmis par ces nombreux érudits, qui voulurent bien compléter son éducation, et d’une capacité naturelle a sa débrouillée; Loick à le potentiel de devenir l’un des apprenties les plus prometteuses qui soit. Cependant, chaque médaille possède une face cachée et c’est précisément le cas de ce jeune garçon. Il manque cruellement de confiance en lui et cela l’affecte à tous les nivaux. Bien qu’il réussisse la plupart des choses qu’il entreprend, Loick n’a aucune confiance en ses capacités. Il préfère rester à l’écart, derrière un groupe et analyse la situation en pesant les pour et les contres. Ce qui lui vaut la réputation d’être un trouillard et même un paresseux. Plusieurs mésaventures ont renforcit se manque de confiance et Loick s’est même mit a croire qu’il ne maîtrisait pas son corps. Souvent plongé dans de vieux grimoires en recherche d’une quelconque vérité, il semble parfois se trouver sur une autre planète. C’est un bon vivant, légèrement maladroit, qui parfois semble complètement déconnecté de la réalité. Fidèle au code de Pélor, il ne ferait jamais de mal à une mouche.

~~~

L’atmosphère était suffocante dans la petite pièce et il aurait été surprenant que la faible flamme de la petite bougie, seule source de lumière des lieux, en fût la cause. Il n’y avait aucune fenêtre pour habiller les grands murs de cette pièce, qui semblaient se perdre dans l’infinie, tant la lueur de la bougie était faible. Seulement de grandes bibliothèques, parées de bouquin et de reliures diverses qui couvraient une bonne partie des murs et qui rendaient la pièce encore plus oppressante. De plus, est, le silence était quasi-total et semblait maître des lieux. À l’exception des râlements d’un vieil érudit et les griffonnements frénétiques d’une plume, aucun autre son n’était audible. En fait, briser ce silence, dans ces circonstances, semblait être un acte impardonnable. Penché sur un vieux parchemin, une plume à la main, Loick était affairé à retranscrire de quelconques citations écrites par un quelconque érudit, sous le regard sévère de son tuteur. N’osant aucunement levé la tête, il gardait les yeux rivé vers son travail en retranscrivant d’une main et en essuyant la sueur qui perlait sur son front de l’autre. Sueur et encre se mélangeaient sur le parchemin et le pauvre garçon n’arrivait même pas a voir ce qu’il avait écrit tant la lueur de la bougie était faible. De plus, la chaleur des lieux l’empêchait de se concentrer. Désespéré, il passa une main dans sa tignasse blonde, généralement en bataille et qui maintenant dégoulinait sur son visage, avant de pousser un profond soupir. Il sursauta, car durant un instant il avait oublié qu’il n’était pas seul et il savait que son tuteur n’autorisait pas ce genre de comportement. Doucement, il risqua un coup d’oeil vers le vieil érudit. Ce dernier, installé à son bureau à l’autre bout de la pièce n’était qu’une silhouette pour le jeune garçon. Une silhouette menaçante qui savait magner la férule d’une main de maître. Loick se remit aussitôt à sa besogne, seulement un son familier le fit sourciller. Sonore et bien audible, un ronflement se fit entendre. Le temps d’un léger coup d’œil, Loick réalisa, amusé, que son maître s’était endormi. Étouffant un rictus, il dévisagea le parchemin puis jeta un bref regard vers son maître puis la lourde porte derrière ce dernier. Derrière cette porte, il serait libre. Derrière cette porte, un vent frais viendrait jouer dans ses cheveux. Derrière cette porte, une sévère correction l’attendait si toutefois il osait. Un second soupir, un nouveau ronflement et une chaise grincèrent. Contre sa volonté, il avait osé se lever. Un second râlement, identique au précédent, vint confirmer au jeune garçon que le chemin était libre. Laissant le parchemin, la plume et l’encre, Loick, sur la pointe des pieds, entreprit de s’extirper de cette fournaise. Approchant de la fameuse porte, il entreprit alors l’opération délicate d’ouvrir celle-ci et fût bien obliger de constater, malgré lui, que celle-ci aurait besoin d’un peu d’huile. Chaque grincement se voulut de plus en plus insistant et a chacun de ceux-ci le jeune garçon tendait l’oreille, inquièt. Après quelques secondes, qui semblèrent une éternité, il referma finalement la porte derrière lui en un claquement sonore un peu trop audible à son goût. L’effet fût saisissant. Le soudain changement de température redonna des couleurs aux jeunes garçons et les rayons du soleil, qui perçaient au travers les vitraux du monastère, lui inspirèrent un sentiment de liberté. Le couloir ou il avait débouché était vide. Cela était normal à cette heure tardive de la journée. Tous étaient probablement au temple ou encore étudiaient, comme il serait censé faire. Sur cet élan de liberté, il détala dans le couloir puis tourna le coin à toute vitesse...

...Pour foncer de plein fouet dans une femme. En un éclair, tout deux se retrouvèrent au sol. La femme légèrement déboussolée fixa le jeune garçon hébété. Pour sa part, Loick avait reconnu la dame et prit aussitôt les devants en aidant celle-ci à se relever tout en noyant cette dernière de miles excuses : « Oh grand dieux, pardonner moi sœur Éléonore, je ne savais pas... Je... Je suis sincèrement désolé... je ne... » La dame en question accepta l’aide qu’on lui donnait et parvint à se relever. Son visage, alors un peu égaré, se renfrogna aussitôt et elle foudroya Loick du regard. Sur un ton pincé elle s’indigna : « Loick ? Loick ! Mais en voilà des manières si je raconte sa à ton maître tu va passer le reste de tes jours à te frotter le...enfin, courir dans le monastère. Nous ne t’avons pas éduqué comme ça et puis... » Elle marqua une pause, réfléchit un moment et afficha un sourire sournois, avant de poursuivre : « Tu n’es pas supposé être en classe toi ? » Satisfaite de sa soudaine découverte elle regarda Loick d’un air supérieur. Ce denier fit un pas vers l’arrière et afficha un large sourire hébété puis passa une main nerveuse dans ses cheveux avant de risquer les mots suivant : « Eh bien...Je... je... Il faisait chaud, le maître c’est endormit et...je...enfin... » Il ne put terminer sa phrase, car sœur Éléonore éclata d’un rire sonore et lui coupa littéralement la parole : « Oh Oh... C’est bien ce vieux Mirandar de s’affaisser ainsi. Mais tu sais que tu t’exposes à une belle fessée en faisant cela au moins ? » Pour toute réponse, Loick haussa les épaules. Sœur Élèonore, dans un nouvel éclat de rire poursuivit : « Oh... Oh oh ! Tu es bien le fils de ta mère ! ». Elle cessa brusquement de rire. Non pas qu’elle avait commis une erreur en disant cela, mais le soudain regard que lui adressa je jeune garçon en disait long, très long. Son expression redevient neutre et elle soupira avant de s’adresser a nouveau à son jeune interlocuteur : « Je connais ce regard... Tu veux encore que je te raconte cette triste histoire. Eh bien, je peux comprendre. Si tu ne veux pas t’éduquer sur l’histoire de ses grands érudits... » Elle fit de grands gestes avec ses bras. « Je veux bien poursuivre ton éducation personnelle, ton histoire. » Sœur Éléonore regarda le jeune garçon, un sourire nostalgique aux lèvres, puis l’invita à venir avec elle. Loick, lui emboîtât le pas sans dire un mot et regardait les vitraux d’un air songeur. Tous deux s’arrêtèrent devant un banc de bois, longeant l’un des murs du couloir. Celui-ci finement ouvragé faisait face au plus grand vitrail du couloir. Ce dernier affichait le visage d’un homme dont la chevelure et la barbe rappelaient les rayons du soleil. Son expression figée était celle de la justice et semblait regarder sœur Élèonore et Loick d’un air sévère. La dame invita poliment Loick a s’asseoir. Ce dernier s’exécutât avec empressement ne sachant pas vraiment comment rester stable sur ce banc tout sauf confortable. Son calvaire s’acheva cependant lorsque la dame s’installa à ses côtés. Le regard perdu vers le grand vitrail, son visage illuminé par les quelques rayons de soleil de cette fin d’après-midi d’été ; elle entama son récit.

« Tu sais, comme je t’ai déjà raconté, je t’ai... Enfin, les fils de la lumière t’on recueillit par une froide nuit d’automne. Tu étais là, au seuil de la porte, dans un petit panier d’osier, enveloppé dans une grossière couverture, tout froid et grelottant. C’est ta mère qui t’a déposé là et c’est moi qui t’a trouvé. » Sur ces mots, Loick fronça les sourcils. « Oh mais attention jeune homme, ce n’était pas par mauvaise volonté qu’elle a fait cela mon jeune ami. Au contraire, c’était la meilleure chose pour elle et toi ! » Le jeune garçon détourna son attention vers le vitrail. Sœur Éléonore poursuivit : « Comme tu le sais, j’ai connu ta mère dans son enfance et nous étions inséparables à cette époque. Toute deux nous étions dévoués à devenir sœur entre ces quatre murs. Hélas... Un grand mal pesait sur ta mère jour et nuit. Une étrange malédiction datant de la seconde guerre. Elle souhaitait, auprès de Pélor, se libérer de cette malédiction et craignait de répandre celle-ci. Malheureusement un terrible incident eu lieux en ces lieux. Un acte odieux... Ta mère, dont le cœur était pur, ne put se résoudre à détruire une vie qui naissait en elle. Elle décida donc de s’exhiller, de partit loin, très loin. Malheureusement, ses crapules, désireux d’étouffer l’affaire, son parvenu à l’a retrouver...Enfin, je croyait, car je n’avais plus jamais entendu parler d’elle. » Sur ces paroles, Loick laissa échapper une larme qu’il s’empressa d’essuyer. Au fond de lui, une rage bouillante naissait, un feu ardent qui souhaitait tout détruire. Sœur Éléonore marqua une pause puis reprit : « Rassure toi, les coupables furent découvert et punie sévèrement, très sévèrement. » Son visage s’illumina soudainement, avant de poursuivre : « Et puis tu est apparus ! Un soir, alors que je faisait ma ronde dans le monastère. Elle se doutait bien que j’allais te trouver et les trois petits coups qu’elle donna à la grande porte confirmèrent un fait merveilleux ; elle était en vie ! » Elle s’arrêtât puis poursuivit : « Je sus que tu était son fils, car tu a les même yeux qu’elle... En fait, j’en n’étais presque certaine, mais une chose est sûre, elle te confia à notre dieu pour te libérer de cette malédiction. Notre bon dieu qui posa sa bénédiction sur toi pour te libérer de ce mal immonde ! » Sœur Élèonore afficha un grand sourire à Loick en attente d’une quelconque réaction. Ce dernier, toujours rivé vers le vitrail était perdu dans ses songes. Il trouvait toute cette histoire bien étrange. Au travers tout ce discours teinté de religion, il se demandait continuellement ce que sœur Élèonore voulait bien expliquer en parlant de malédiction. En n’était t-il vraiment libéré ? Pour quel raison sa mère l’avait réellement abandonné ? Visiblement, il manquait une partie du récit que sœur Élèonore n’avait pas révélé et Loick savait qu’il devait trouver celle-ci pour réellement comprendre son histoire. Afin de ne pas paraître impoli, il remerciât sa tutrice en la gratifiant d’un grand sourire. Celle-ci ne manqua pas de le remarquer et prit soudainement la parole : « Ta mère était unique en son genre tu sais... Que Pélor veille sur elle peu importe ou elle se trouve aujourd’hui. » Un léger sourire apparut sur son visage. « Pour ce qui est de Mirandar, je lui dirai simplement que j’avais besoin de toi pour d’horrible corvée de ménage. Il n’aura rien a redire à ce sujet et de toute façon je lui ferai remarquer qu’il semblait si paisible dans son sommeil que je ne voulais pas le déranger. » Le temps d’un léger clin d’œil, Loick prit congé de la bonne sœur, complètement perdu dans ses pensée...
Revenir en haut Aller en bas
Lucretia Silvertear

Lucretia Silvertear


Messages : 17
Date d'inscription : 08/02/2009

Personnages Empty
MessageSujet: Re: Personnages   Personnages Icon_minitimeMer 11 Fév - 16:19

La nuit était froide et la lune, pleine, éclairait de ses rayons blanchâtres la vieille forêt des druides. Au ras du sol, partout à travers la forêt d’arbres morts et les vestiges d’un vieux cimetière aux pierres brisées ou recouvertes de mousse, flottait une petite brume translucide. Près d’un ancien mausolée, construit à flanc de falaise et dédié à un noble quelconque dont le nom avait été effacé par le temps et l’humidité, se trouvait un autel de pierre sur lequel était étendue une femme vêtue d’une robe noire, un bras pendant dans le vide. N’importe qui arrivant sur les lieux aurait déduit que la femme était morte, mais, en observant bien, il était possible de voir sa poitrine monter et descendre doucement au lent rythme de sa respiration. La main pendante se balançait dans la brume chatouillant celle-ci de ses cinq doigts tandis que l’autre, replié sur la poitrine de la femme, jouait avec une magnifique chaîne d’or au bout de laquelle une pierre d’obsidienne, taillée en losange, était incrustée dans une amulette. Soudain, un croassement déchira le silence de la scène, mais la femme n’eut pas de sursaut et n’eut comme seule réaction que de lever tranquillement vers le ciel le bras qui balançait précédemment. À peine son bras avait-il été levé, qu’un grand oiseau noir vint se poser sur celui-ci en enfonçant ses serres dans la manche de la robe mise en lambeau par la répétition de ce traitement. Du sang commença systématiquement à couler le long du bras blanchâtre qui alla rejoindre l’autre bras sur le ventre de la femme, le corbeau y étant toujours perché.

- Bonsoir faucheur.

La voix de la femme était d’une grande douceur et avait quelque chose de noble. Elle avait un peu relevé la tête pour observer le volatil. Le corbeau avait dans le bec un morceau de chair sanguinolent, sans doute un vestige de son repas du soir, qu’il déposa sur la robe de Lucretia.

- C’est pour moi? Dit-elle en esquissant un sourire tout en caressant les plumes de la tête de l’oiseau. Merci beaucoup, c’est très gentil, mais je sais qu’au fond de toi tu en as plus envie que moi alors finis-le. Je n’ai pas faim de toute façon.

Son doigt alla flatter le ventre du corbeau qui regardait alternativement la femme et le morceau de viande, puis, sans plus d’attente, l’oiseau reprit en son bec le morceau sanguinolent pour, après un dernier regard à la femme qui lui fit un signe de tête approbatif, ingurgiter la chair comme seul un corbeau peut le faire. Pendant que son compagnon finissait son repas, Lucretia en profita pour éponger le peu de sang qui résultait de l’atterrissage du rapace avec un mouchoir de soie rouge pris dans son soutien-gorge. Puis, après qu’elle eut fini, elle s’assied sur l’autel, le corbeau allant se percher sur une branche non loin pour mieux regarder sa maîtresse.

- La nuit est parfaite ce soir, froide et humide…

Elle se leva, ferma les yeux et tourna sur elle-même en savourant la fraîcheur de la nuit et les rayons lunaires sur sa peau. Faucheur se mit à tourner en cercle au-dessus d’elle dans le sens de rotation opposé. La femme, amusée, partit d’un rire plein d’innocence. Elle alla se rasseoir sur l’autel et remarqua qu’Erythnul, le vieux loup gris, était là, près de son petit chez elle, à la regarder. Depuis le grand incendie qui avait ravagé la forêt du vieux bosquet, les animaux étaient un peu plus rares, mais aux yeux de la druidesse la forêt était magnifique. Le loup mis à part, plusieurs corbeaux, des chauves-souris et un grand-duc étaient présents. Dans un grand espace restant sur le côté droit du mausolée, une toile noire était installée créant un abri de fortune en cas de pluie. C’est aussi là qu’étaient entreposés les effets personnels de Lucretia que les animaux avaient pour mission de protéger. Nombre de babioles, pour la plupart étant des souvenirs de ses parents, étaient rangées là. Son regard s’arrêta sur la paroi du fond. Elle n’était pas différente des autres parois, mais Lucretia savait que, dissimulé dans une cavité secrète derrière celle-ci, se trouvait le grand coffre qu’avait tant convoité le voleur qui avait assassiné ses parents. Puis son regard termina sur l’arme… Une grande faux au manche d’ébénite tordue à la lame noire et brillante.


Elle se rappela cette soirée d’automne où un étranger en toge blanche et au visage dissimulé par un capuchon était arrivé au bosquet où vivaient Lucretia et son premier amour; Sargon Verdanis, fils du maître du bosquet. Le père de ce dernier avait questionné l’étranger sur sa provenance et l’homme avait demandé en réponse si le druide connaissait Erythnul. La voix de l’homme était marquée à jamais dans la tête de Lucretia, une voix sinistre et grave. Le maître du bosquet n’avait su que répondre. L’homme dit alors : « Erythnul est le plus grand de tous les dieux. Et c’est pour son plaisir que je ferai ici un carnage. ». Le maître des druides n’eut pas le temps de répliquer; l’homme avait dégainé, à une vitesse inouïe, une grande épée dorée et hérissée de pointe puis, d’un simple mouvement, avait tranché net la tête du pauvre homme. Un chaos sans nom s’ensuivit, humain et animaux se jetèrent sur l’homme en blanc dont l’habit était maintenant couvert du sang de leur chef. L’homme incanta rapidement un sortilège et s’éleva dans les airs évitant du même coup les millions de plantes qui tentaient de l’attraper puis, avec des coups d’une extrême rapidité et précision, tua à tout va les hiboux et faucons qui l’assaillaient. Sans le moindre mot, il fit jaillir du feu de ses mains et embrasa la forêt. Lucretia regardait la scène sans bouger. L’homme se tourna vers elle… il avait dans le visage un horrible masque en or dessinant un sourire sadique. Il chargea. En une fraction de seconde, un homme à la peau d’écorce se jeta devant elle et se fit transpercer par l’épée empêchant tout de même celle-ci d’atteindre sa cible. Le sang de Sargon éclaboussa le visage de la jeune femme toujours paralysé. Sargon eut tout juste le temps de dire à la jeune druidesse de se sauver avant de se faire ouvrir la tête en deux, une nouvelle vague de sang éclaboussant la jeune femme. Par la suite, elle ne se rappelait que de feu, d’arbres, de censuré et de rire machiavélique pour ce qu’elle se rappelait comme étant des heures. Elle était fatiguée, le feu l’entourait, les arbres brûlaient, des animaux couraient en tous sens et de tout côté. Puis elle le vit… Un homme imposant en grande toge noire avec, dans les mains, une faux. Il la regarda longuement, puis il lui fit signe de la suivre d’un doigt blanc et squelettique en flottant tel un spectre à reculons. La femme se leva tant bien que mal, elle ne pouvait plus respirer. La chaleur était insoutenable et une forte odeur d’épinette brûlée envahissait l’air. Elle arriva dans le cimetière abandonné qu’elle voyait pour la première fois et vit l’homme à la faux qui se tenait dans l’entrée d’une sorte de petit temple. Titubant, elle entra dans le mausolée et se laissa tomber sans connaissance au fond de ce dernier. Elle ne saurait dire combien de temps elle était restée là, endormie. À son réveil, elle était dans le noir quasi total. Elle prononça quelques paroles en bougeant les mains ce qui eut pour effet de créer une petite flamme bleue qui se promena en éclairant l’endroit. L’intérieur du mausolée était poussiéreux et un tombeau trônait au centre. Du fond de ce dernier, un croassement se fit entendre ce qui ne manqua pas de capter l’attention de la femme. Un grand corbeau était là perché sur une faux magnifiquement ouvragée. Elle s’approcha lentement, elle avait l’impression que tout son corps était engourdi. Elle prit l’arme en question dans ses mains et le corbeau alla se poser sur le tombeau. L’arme lui redonna des forces, elle n’aurait su dire pourquoi, mais, avec la faux entre les mains, elle avait l’impression de pouvoir tout faire et, bien qu’elle n’en avait jamais tenu une auparavant, elle eut l’impression de savoir s’en servir. Elle voulut sortir, mais la porte du mausolée était bloquée. Le corbeau s’envola alors pour se percher sur le bord d’un grand trou dans le toit du mausolée par lequel on pouvait voir briller les étoiles. À court de pouvoir, elle médita pendant une heure demandant à la nature de lui donner sa magie. Puis, après une courte incantation, elle escalada le mur à la manière des araignées qui ne manquaient pas de peupler l’endroit pour finalement sortir à l’air libre, la faux entre les mains. Du toit du mausolée, elle vit un lac, non loin du cimetière, et s’y dirigea pour boire un peu. Lorsqu’elle vit son reflet dans l’eau claire, ses mains se portèrent à son visage couvert de sang séché.

- Sargon…

Elle revint à elle, toujours assise sur l’autel, ses doigts effleurant son visage. Elle ferma les yeux, prit une grande respiration, et se recoucha sur l’autel en regardant les étoiles. Tout cela était arrivé il y avait maintenant cinq ans. Le corbeau et la faux constituaient ses seuls souvenirs de son amour perdu... Cependant, elle ne pleura pas le jeune Verdanis tout comme elle ne l’avait pas pleuré ce jour-là. La mort n’avait rien de bien horrible… elle était même, selon elle du moins, la partie la plus fascinante du cycle de la vie. Nérull n’était jamais bien loin des humains et Lucretia l’acceptait, car de la mort surgissait la vie. Que ça soit ou non la grande faucheuse qui l’avait guidé ce soir-là au mausolée et lui avait donné cette faux, elle vouait maintenant toute sa foi au dieu de la mort. Elle s’assit de nouveau et jeta un coup d’œil vers son corbeau affairé à se lisser les plumes. Puis, ses yeux se portèrent à la robe qu'elle portait. Cette dernière était en piteux état, tout comme les deux autres robes qu’elle possédait qui étaient en lambeaux…

- Faucheur, j’aimerais aller m’acheter de nouvelles robes… les miennes ne sont plus aussi jolies.

Le corbeau regarda la femme et poussa un croassement signifiant son désaccord.

- Allez… Je sais que tu n’aimes pas la ville, mais ce n’est pas comme si nous y allions souvent. Et qui sait, on va peut-être s’amuser un peu au passage.

La dernière fois qu’elle était allée en ville remontait à environ deux ans. En règle générale, la forêt lui convenait mieux; les gens de la ville étaient de nature tellement pressés…

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nom : Lucretia Silvertear

Age : 22 ans

Description physique complémentaire : Lucretia a la peau très pâle et du maquillage noir sur les lèvres et les paupières. Ses cheveux sont longs et noirs. Ses yeux sont gris foncé tirant sur le bleu. Elle est droitière. Elle est très belle, mais son style particulier décourage souvent les prétendants...

Description psychologique : Lucretia est fascinée par la mort et aime beaucoup la nature, elle adore les fleurs séchées. Ses couleurs préférées sont le noir, le mauve et le rouge foncé. Elle ne ressent presque pas la douleur et est un peu masochiste. Elle n'hésite pas à tuer les créatures, voire les gens, qui l'agressent ou lui veulent du mal et y prend un certain plaisir. Peut, parfois, parler toute seule et est un peu lunatique, mais pas à un point grave. Aime s'amuser et ça ne lui en prend pas beaucoup (ou beaucoup dépendamment des cas... humour particulier). Parle très souvent à son compagnon animal Faucheur et l'aime énormément. Elle est sympathique avec ceux qui daignent lui prêter de l'attention. Elle est extrêmement patiente et toujours zen. Elle n'aime pas ce qui a des couleurs trop vives, les gens pressés ou méchants, la forte lumière, la chaleur, les gens qui l'obligent à faire quelque chose dont elle n'a pas envie, les chats qui veulent du mal à son corbeau. Elle déteste particulièrement le fuchsia, les priants d'Erythnul, se faire toucher contre son gré.

À ne pas faire sous peine de déclencher un traumatisme ou une rage meurtrière : 1) Poser sur un ton sinistre la question : Connaissez-vous Erythnul?
2)Demander avec un ton agressant : Où est caché l'or que ce soit à elle ou à quelqu'un d'autre.

Événement historique pouvant être connu par vos personnages : 1) La vieille forêt des druides se situe à quelques lieues à l'est de la ville d'Avard. Elle a en grande partie brulé il y a 5 ans. La cause de l'incendie est inconnue. Un bosquet de druide y aurait vécu il y a des centaines d'années, d’où son nom, et personne ne sait s'il y a encore des druides qui y vivent nombre de rumeurs existes sur le sujet. La forêt était considérée comme étant dangereuse avant de bruler, maintenant elle est considérée comme maudite.

2) Vladimir et son épouse Fiona Silvertear ont été retrouvés morts il y a 13 ans dans leurs manoirs à l'est de la vieille forêt à quelques lieues du village d'Escan par un de leurs amis qui n'avaient pas eu de nouvelles depuis un moment. La femme aurait été retrouvée ne portant comme vêtement qu'une couverture et les deux ont eu la gorge tranchée. Le tueur court toujours. Leur fillette de 9 ans n'aurait toujours pas été retrouver ce qui laisserait supposer un enlèvement. La famille n'ayant pas de coffre à la banque on suppose que le voleur en avait après leur fortune puisque celle-ci n'a pas été retrouvée chez eux.
Revenir en haut Aller en bas
Xenfir Sh'Artac

Xenfir Sh'Artac


Messages : 7
Date d'inscription : 12/02/2009

Personnages Empty
MessageSujet: Re: Personnages   Personnages Icon_minitimeJeu 19 Fév - 9:02

Nom : Sh’Artac
Prénom : Xenfir
Surnom : Le combattant aveugle (demi-Elfe)
Âge : 27 ans
Classe : Magicien/Guerrier/Rôdeur/Guerrier psy/Surineur
Compagnon : Un destrier de guerre noir nommé Alarion
Armes, amures et Objets : « Une épée, bas à ma gauche, une rapière à ma droite, une lance en acier est au repos dans mon dos qu’elle partage avec mon arc. Mais, bien sûr, je ne suis pas seulement armé. J’ai une chemise de mailles sous mes vêtements, ma tête est couverte par un heaume et mes mains sont recouvertes par des gants de cuir souple, le même cuir dont sont faites mes bottes. Pour terminer mon habillement, je porte une chevalière aux armoiries des Sh’Artac. Ceci étant ma tenue de combat ou de service. Lorsque je suis au repos, bien que je le sois rarement de ma fonction de chevalier, je suis habillé comme un paysan. Parce qu’en fait je suis comme eux. Je suis prêt à mourir pour eux et je leur dois donc de ne pas me surélever et de les respecter plus qu’ils pourraient me respecter. Puisque je ne peux porter rien de magique mes objets sont donc de bonne fabrications et pour mes armes et armure, faite en adanmatite et mithril.
Physique : Xenfir est un jeune homme qui sait surprendre. De taille un peu plus grande que la moyenne, 1m82, il sait profiter de son physique. Sans être des plus musclés, il a en lui une force qui pourrait surprendre une personne non avertie. Mais son agilité n’est pas non plus à délaisser. Sans être un parfait félin, il sait quoi faire comme mouvement quand cela est nécessaire. En résumé, il n’est ni une brute, ni un grand gymnaste, il est un parfait mélange des deux. Son visage est couvert par des cheveux lisses aussi noirs que la nuit. Il les garde assez longs (en général jusqu’aux épaules.) et libre. Puisqu’il ne voit pas vraiment, cela ne le dérange en rien. Ses yeux, qui sont opaques. (voir l’histoire) son couvert soit par une gaze violacée ou encore un bandeau. En sa nature de sang-mêlé, sa beauté pourrait bien se traduire, mais les années passées dans une certaine solitude l’ont rendu peu sociable. Cette nature rend les gens peu enclins à lui parler sauf si leur curiosité face à lui n’est pas surmontée.
Qualités : Sage, érudit et calme lorsque la situation est lourde.
Défauts : Impatience face à l’inactivité, curiosité face à l’inconnu, possiblement arrogant face aux personnes qui ne respectent pas les personnes handicapées.
Caractère : Xenfir a hérité du caractère des hommes qui ont vécu à l’écart de la société. Il vit maintenant avec un handicap sans réellement le posséder, mais pour les autres il n’y a pas de différence alors parfois cela le choque, mais bien vite il ignore les dires de ces personnes. Il sait que la patience et la vertu de la compréhension envers les autres ne sont pas données à tout le monde. Mais cela le met en colère lorsqu’il voit un chevalier rire de lui lorsqu’il se déplace pour faire les essais pour devenir un chevalier, car ils sont censés être des hommes de vertu et ne pas se moquer des personnes différentes. Depuis ce jour, il s’est juré de défendre les gens plus faibles que lui et de montrer, en toute humilité, que le fais d’avoir un handicap ne nui pas à l’homme, mais au contraire le rend plus humble, bien que parfois il aimerait bien revoir les couleurs du ciel...
Peurs/Crainte/Phobie : Que la corruption soit si forte dans les cœurs des Hommes qu’ils oublient jusqu’à leur nature.
Rêve : Faire en sorte que la différence entre les diverses couches de la société n’existe plus, et ce, même si le sang doit couler. Ce qui pourrait contredire les principes de son organisation, mais cela est pour lui un problème moral auquel il doit parfois faire face.
Talent particulier : Bien qu’aveugle suite à son accident, cela n’est qu’en apparence. En effet, à la suite de l’orage, il se dirigea, tant bien que mal dans la forêt, vers l’enchanteur qui l’avait formé espérant qu’il lui rendrait la vue. Mais cela n’eut pas l’effet escompté. (Pour la suite, voir histoire...) Bref, tout cela pour vous dire qu’il réussit à voir, et ce, dans toutes les situations sauf lors de grands bruits (référez-vous ici un peu à Dare Devil, c’est le son qui le fait voir, mais trop de sons lui donnent des maux de tête) ce qui explique souvent qu’il soit seul sur les champs de bataille, gagnant un combat à la fois et sans plus.
Capacité martiale :Ambidextrie, Esquive accrue, Combat monté, Spécialisation des armes (arcs, épées, lances et leurs penchants en armes psy), Vigilance/Pistage (De par sa nature dite « aveugle » il a pris l’habitude de ne rien laisser passer sous sa vigilance.)
Capacité magique : aucune. En effet, bien qu’il garde encore son grimoire et le souvenir de ses études, Xenfir n’est plus capable de prouesse magique et encore moin d’entrer en contacte avec un objet magique sans qu’il redevienne aveugle pour de vrai.
Capacité psionique : Xenfir est capable de manifester quelques facultés, mais il préfère cependant garder son énergie pour activer ses pouvoirs de surineur.

Histoire :
Xenfir Sh’Artac est un homme venant de la forêt d’Algebus (nom pris pour une forêt du sud, pas trouvé sur le forum alors...) et jamais il n’en serait parti si certains événements n’étaient pas arrivés. Même son sang-mêlé ne lui avait jamais apporté de si grand trouble. Certes, il vivait dans une ville de taille moyenne au sud de la capitale de la Confédération et un bâtard comme lui, car c’était ce qu’il était, aurait pu avoir des difficultés, mais c’était loin de la vérité. Fils d’un père humain et d’une mère elfe, sa venue était loin d’être bienvenue. Son père était membre de la milice local et sa mère, elle, était une artiste reconnue chez les siens. Cette dernière, dans sa recherche de créativité, voulait savoir comment était la passion chez les Hommes. Le père de Xenfir est donc devenu son sujet d’étude, cependant il ne devait pas être le résultat de ces «recherches artistiques». Et très vite, l’homme reçut comme cadeau le fruit de cesdits résultats.

Jamais son père ne chercha quelque réparation face à son ancienne amante, militaire de carrière, la seule chose qui l’avait retenu de fonder une famille avait été la peur de délaisser une femme pour son métier. Mais maintenant qu’il avait ce petit garçon aux oreilles plus pointues que rondes, il se promit de l’élever avec toute l’attention dont il serait capable. Cette proximité permit à Xenfir d’avoir les ressources pour percevoir ses compétences intellectuelles et physiques. À l’adolescence, il aurait facilement pu être un scribe, voir un enchanteur, s’il poursuivait son entraînement. Ses aptitudes auraient même pu en faire un guerrier. Alors, il se fit engager comme garde du corps pour fortifier son caractère et son sens du devoir. Cet emploi lui permit de compléter au mieux sa formation martiale et magique. En effet, Xenfir poursuivait en même temps un entraînement auprès d’un ancien enchanteur vivant en exil dans la forêt d’Algebus, forêt d’où était native sa mère aux dires de son père. Mais bien vite, le destin lui montra que son enseignement ne venait que de commencer. Il y a neuf ans, lors d’une de ses patrouilles, la colère du ciel se manifesta. Durant cette tempête, la foudre le percuta, mais pas n’importe où, la foudre le heurta dans les yeux. C’est alors qu’un changement s’opéra en lui. En cette nuit noire, il ne perdit pas seulement que la vue, mais aussi toute sa capacité magique, comme si une fuite s’était créée en lui. C’est alors que dans une noirceur totale il se dirigea vers la demeure de son mentor, réclamant son aide.

Malheureusement, ce dernier ne put rien faire pour lui, du moins presque. Il modifia quelque peu la psyché de Xenfir pour créer quelque chose en lui. Il fut pendant une semaine dans une sorte de coma. Quand il se réveilla, et ce, même s’il avait les yeux fermés, il put « voir ». Son mentor lui expliqua ce changement par la nature magique de son ancien entraînement et par sa tentative à lui rendre la vue. Et, qui sait, d’une éventuelle intervention divine dans son «accident». Il lui dit par la suite qu’il ne pouvait plus rien lui apprendre qu’il devait continuer son entrainement par lui-même. Il partit donc pour un voyage de sept ans pour parcourir les contrées et perfectionner ses talents et ce « don » qu’il avait eu cette nuit d’orage. Son voyage le conduit des forêts elfiques aux montagnes du nord. Il entreprit, lors de ces voyages, de faire en sorte que sa cécité ne le gêne en rien. Bien sûr, il n’a pas pu faire en sorte que tout soit parfait, mais sa vision en fut presque meilleure qu’avant.

Après cette retraite de sa part, il retourna à *** (nom de la capitale des chevaliers de la Justice) ayant entendu parler d’un ordre et d’une certaine idéologie. Voyant une bonne possibilité de rendre à la nature ce qu’elle lui avait donné, il s’y rendit et fit la demande pour devenir chevalier. Certes, ce ne fut pas facile de se faire admettre par les autres. Xenfir le comprenait bien. Qui aurait voulu d’un aveugle comme compagnon d’armes ou encore comme combattant? C’est durant cette période que se forma cette idéologie sur cette corruption dans le cœur des hommes…

Il est maintenant depuis plus de deux ans en essai. Car qui voudrait d’un « aveugle » dans ces rangs? Mais cela ne le dérange en rien. Il sait que le jour où ils auront besoin de lui, il sera là pour eux. En attendant, il n’est pas complètement chevalier, mais il n’est pas non plus un simple milicien. Le plus souvent, il sert comme avant-garde où ses talents peuvent être utiles. Ces derniers temps, puisque théoriquement, il n’était pas sous l’autorité d’un corps armé de la Confédération, il accepte les missions qui le pousse hors du territoire de cette dernière, la dernière en date étais d’aller informer la cité d’Avar sur le maintient militaire sur le front sud de la Confédération. Et qui sait, peut-être s’amuserait-il? Depuis le temps qu’il était allé à Avar…

Citations :
« Mon sang mêlé ne m'a jamais apporté d'ennuis, jusqu'à maintenant.»
« Lorsque les lames s’entrechoqueront, je combattrais. »
« Lorsque le sang coulera, je serais blessé. Car il ne peut qu’en être ainsi dans une bataille»
« Mais lorsque le moment de la victoire ou de la défaite arrivera, je me tiendrais droit en attente du jugement. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Personnages Empty
MessageSujet: Re: Personnages   Personnages Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Personnages
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le livre d'Elwen :: La bibliothèque :: Le livre du présent-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser