La porte s'entrouvrit tranquillement, comme poussée par une force paresseuse, et un homme d'apparence plutôt jeune entra dans la pièce. Il laissa tomber les quelques morceaux de son équipement les plus facilement détachables sur le sol et se laissa tomber sur son lit en libérant un soupire. On avait beau dire ce qu'on voulait, on n'était bien que chez soi pensait-il. Après quelques semaines de voyages, il pu enfin apprécier le confort de son doux matelas. Celui ci n'était pas d'un grand luxe et était même plutôt modeste, tout comme la plupart des meubles de la pièce, mais c'était de loin le plus grand confort qu'il avait eu depuis les derniers jours.
Et pourtant il fallait déjà qu'il reparte.
Cette pensée brisa son moment de confort et il décida de se lever et s'asseoir sur le coin de la paillasse. Il jeta un coup d'œil circulaire sur la pièce. Celle-ci était petite, carrée et pratiquement vide. Les seuls meubles étaient un petit bureau, une bibliothèque sans aucun livre et une armoire. Le tout était en bois de piètre qualité mais il était trop heureux d'avoir sa propre chambre pour s'en soucier. Pour son grade, il n'était pas sensé en avoir une à lui mais, dans son cas, c'était une exception. Il fut amusé par la vue du seul objet non militaire de la pièce, un miroir, et il décida d'aller se regarder un peu. Sans tenir particulièrement à son image, il aimait bien prendre soin d'elle et il était curieux de voir l'effet des derniers jours sur son visage.
Excepté les légères poches sous les yeux et le teint blême du manque de sommeil, le tableau était identique à l'habitude. Un visage allongé et quelque peu féminin, des oreilles anormalement longues mais pas assez pour être celle d'une autre race qui lui avait attiré nombres de moqueries, des yeux vert forêt plus étiré que la normale, une chevelure brun pâle tirant sur le blond. Il ne portait pas la barbe sans pour autant être imberbe. En effet de temps à autre certains poils poussaient ici et là et il se devait de les raser pour éviter les rires. Il était plutôt grand et mince comparé aux standards l'entourant mais cela ne lui allait pas plus mal. Loin de la virilité ordinaire de ses confrères, il dégageait néanmoins un certain charme bien connu chez ces ancêtres paternels.
Un demi-elfe.
Ces mots le déprimaient de nouveaux. Même s'il en avait toujours été ainsi depuis ses 43ans, il n'était pas habitué à être la moitié de quelque chose. On lui avait dit que beaucoup de demi elfes était nés des viols ou autre mais ce n'était pas son cas. Son père était un elfe et il était tombé amoureux d'une humaine et elle de lui. C'est bien connu de tous, histoires d'amours entre humains et elfes ne peuvent finir bien. Leur amour était donc destiné à mal aller mais bon, à entendre les récits de son père il ne pouvait lui en vouloir.
Sa mère mourût à l'accouchement. Il n'avait jamais eu l'occasion de la rencontrer.
C'était triste mais il avait fini par s'y faire. La société elfe ayant refusé de l'accepter parmi eux pour des raisons qu'il n'avait jamais compris, il avait été élevé par les humains. Sa mère vivait sur le territoire des fils de la lumière et ceux-ci décidèrent de l'élever en combattant. Les premières années furent atroces. L'entraînement n'étant aucunement prévu pour un humain vieillissant deux fois moins vite que toutes sa classe, il dut travailler comme jamais. Finalement ses supérieurs décidèrent qu'il déciderait lui-même où il se situait dans son éducation. C'était génial du fait qu'il pouvait de nouveau respirer mais il devenait alors extrêmement difficile de rester amis alors que vos camarades évoluent plus vite que vous. Encore aujourd'hui certains de ses vieux amis occupaient des postes importants ou s'étaient même retiré de l'armé alors que lui venait de terminer son apprentissage.
Le reflet du soleil le tira de sa rêverie. Warelys décida d'aller le regarder par la fenêtre. Le disque lumineux était toujours aussi lumineux, éclairant les hommes et les femmes tout comme Pélor, sa divinité. Il n'avait jamais tout compris des grands débats sur le bien et le mal. La plupart de ses camarades semblaient facilement savoir faire la différence entre le bien et le mal mais pour lui la situation était toujours confuse. Il souhaitait pouvoir aider le plus de monde possible, il avait décidé de rester dans les forces militaires pour cette raison, car il croyait qu'il allait pouvoir rendre le monde meilleur et pourtant il ne comprenait pas plus. Un exemple qui lui revenait souvent était cette ville du Royaume où les habitants étaient soumis à des tyrans mais qu'ils ne voulaient pas de la religion de la liberté et du bien. Pouvait-on les forcer? Il ne le savait pas. Ou encore les guerres. La mort de tant de personnes était-elle vraiment nécessaire? Heureusement il n'avait pas l'âge minimale à ce moment pour participer, il ne savait pas se qu'il aurait fait... Il y avait l aussi l'histoire de Marguerite.
Il cessa de penser.
Il ne fallait plus penser à ça, c'était du passé. Afin d'éviter de s'enfoncer encore plus profondément il décida d'arrêter de retarder son départ. Il rassembla son matériel, fit un tour de la pièce qui était désormais vide et la quitta. Il était temps de partir, il ne fallait quand même pas faire attendre son père.
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Nom et prénom: Warelys Torellian
Age: 134ans (environs 24humains)
Classe: Pal ou quelque chose dans le genre. Combattant de la lumière si vous voulez.
Équipement:
-Armure: Warelys porte une armure de cuir avec quelques rivets métalliques et quelques plaques de cuir boulli sur laquelle est gravé le symbole de pélore à l'épaule gauche. L'armure couvre le torse, les épaules, les bras et avant bras et les jambes. Les jambes sont néanmoins recouvertes d'une couche de tissus les entourants de la taille aux tibias. Cette "robe" à plus une fonction esthétique ou patrimoniale que pratique ou défensive. Il porte aussi une targe légère mais de bonne qualité.
-Armes: Une épée longue et une épée courte placées dans son dos ainsi qu'une dague cachée à l'intérieur de sa botte. Il porte aussi un arc et quelques flèches qu'il laisse généralement avec son cheval.
-Autre: Warelys laisse la majorité de son équipement sur sa monture mais il a toujours un sac à dos si jamais il doit passer un long laps de temps sans lui. Il porte toujours sur lui un symbole de pélor en argent de faible qualité, des vivres et un peu d'argent. Il aime bien transporter des livres(dont une bible) ou quelque chose pour écrire. La majorité des ses vêtements sont de couleurs ternes (bruns, verts) et sont très modestes.
Physique:
Plus petit qu'un humain en général. Bien plus agile que fort, il est en très bonne condition physique(entrainement de l'armé quotidien) sans être particulièrement musclé. Visage long, cheveux bruns, yeux bleus, il est d'un premier coup d'oeil plus féminin.
Psychologique:
-Général: Warelys est un être plutot enluné et penseur. À mi-chemin entre la pensé et la croyance, il est de plus en plus confus face à sa religion et son lien avec les dieux. Il a tendance à se perdre dans ses pensées et est d'une nature plutôt émotive, ce qui lui nuit souvent dans ses fonctions. Il aime la compagnie et adore discutter avec les autres sans être un fan des grandes foules. Son principal objectif est d'aider les autres et de rendre le monde dans lequel il vit meilleur.
-Qualités: Seviable, honnête, réfléchi, attentif, respectueux.
-Défauts: Manque d'assurance, difficulté à réagir correctement en période de stress intense.
Combat:
Warelys est un combattant léger qui préfer grandement la vitesse et l'agilité à la force. En combat, il cherche le plus rapidement possible à repérer les points faibles de la gardes de l'autre et à l'exploiter à son avantage. Il n'a jamais tué un adversaire, ses tactiques préférées étant le désarmement, le croc-en-jambe et l'immobilisation. Il est plus habitué au combat au sol que monté pour lequel il n'a aucun talent. Si la situation tourne mal, Warelys utilisera la fuite si possible plutôt que de combattre jusqu'à la mort.
Sujet: Warelys Torellian 
Mer 28 Jan - 1:19
